Le Musée canadien de la guerre est fermé jusqu’à nouvel ordre, en raison des dernières restrictions liées à la COVID-19.
Vies transformées plonge au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Découvrez les récits personnels de Canadiennes et de Canadiens pour qui tout a changé.
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- À propos de l’exposition
- L’exposition en images
- Galerie vidéo
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- Ressources supplémentaires
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Visionnez l’inauguration virtuelle
L’évènement a été animé par Caroline Dromaguet, présidente-directrice générale par intérim du Musée canadien de la guerre et du Musée canadien de l’histoire, avec la participation de deux membres de l’équipe de l’exposition, Tim Cook, Ph. D., et Britt Braaten. Écoutez des témoignages poignants de descendantes et de descendants. Voyez aussi un aperçu de l’exposition. (Durée : 15 min 27 s)
« Certains récits sont poignants, d’autres, tragiques ou porteurs d’espoir. Mais aucun ne laisse indifférent. »
Caroline Dromaguet, présidente-directrice générale par intérim du Musée canadien de la guerre et du Musée canadien de l’histoire
À propos de l’exposition
Pour le Canada, la Seconde Guerre mondiale a représenté un conflit international. Sa population l’a quant à elle vécue comme une expérience personnelle. Créée pour souligner le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’exposition Vies transformées réunit divers récits et 175 artéfacts évocateurs, qui racontent comment la guerre a été vécue, à l’échelle humaine, au Canada et dans le monde.
Du parachutiste écrivant une dernière lettre avant d’être largué en zone dangereuse à la « bomb girl » qui s’est brulée au travail; du prisonnier de guerre se tournant vers l’art pour réussir à endurer la souffrance à l’adolescente canado-japonaise forcée de vivre à 600 km de chez elle… Cette nouvelle exposition rappelle les répercussions directes de la Seconde Guerre mondiale sur la vie de Canadiennes et de Canadiens.
Vies transformées : une exposition réalisée par le Musée canadien de la guerre.
Vies transformées plonge au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Découvrez les récits personnels de Canadiennes et de Canadiens pour qui tout a changé.
Photo : Musée canadien de la guerre, CWM2020-0051-0001-Dm
L’exposition en images
Zone 1 : Soutenir et défendre
Au pays, les Canadiennes et les Canadiens ont soutenu l’effort de guerre des Alliés. Dans l’Atlantique Nord, les membres des forces armées du Canada protégeaient les lignes de ravitaillement vers la Grande-Bretagne, tandis que des membres de la marine marchande transportaient par mer du matériel militaire essentiel. Les récits de la « bomb girl » Edith Vollrath, de George Boyer et d’autres personnes illustrent la participation du Canada à la défense du pays et de la Grande-Bretagne, ainsi que la production industrielle du pays en temps de guerre.
George Boyer, matelot de 2e classeIl se trouvait à bord d’un navire qui a été torpillé dans la mer de Barents, près de la Russie.
Collection d’archives George-Metcalf
Musée canadien de la guerre 20080073-005George Boyer, matelot de 2e classeGeorge Boyer, matelot de 2e classe, a servi à bord de plusieurs vaisseaux chargés de protéger les navires marchands contre les attaques des U-boot (sous-marins) allemands dans l’Atlantique.
Ensemble de médailles du matelot de 2e classe George William Boyer
Collection commémorative Tilston de médailles militaires canadiennes
Musée canadien de la guerre 20080073-004Gwendoline (Green) McDonaldLa citoyenne britannique Gwendoline (Green) McDonald a porté cette tenue pour son mariage avec l’aviateur canadien John McDonald. Gwendoline était l’une des quelque 48 000 épouses de guerre britanniques et d’autres pays européens qui ont émigré au Canada après la guerre, accompagnées de leurs 22 000 enfants.
Tenue de noces de Gwendoline (Green) McDonald
Musée canadien de la guerre 20080052-004Edith (Vollrath) WhitfordOuvrière d’usine
Elle a fabriqué des bombes à Ajax, en Ontario.
Collection d’archives George-Metcalf
Musée canadien de la guerre 20170100-001_12a
Zone 2 : La guerre contre l’Allemagne
Le Canada a mené une guerre de libération contre l’Allemagne, contribuant ainsi grandement à la victoire finale contre le fascisme. Les récits d’Alex Campbell, de Hugh McCaughey, de Winnie Burwash et d’autres Canadiennes et Canadiens présentés dans cette zone témoignent des épreuves et des sacrifices imposés par la guerre.
Major Alex CampbellIl a appris à diriger en Tunisie, en Afrique du Nord.
Collection d’archives George-Metcalf
Musée canadien de la guerre 20100088-011_2Molly Joan (Lamb) BobakLes peintures de Molly (Lamb) Bobak, qui a servi au sein de l’armée ainsi qu’à titre d’artiste de guerre officielle, donnent un aperçu de la situation des rôles des femmes qui ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Opératrices de téléscripteur du Corps des transmissions en service la nuit, à Apeldoorn
Peinture de Molly Lamb Bobak, 1945
Aquarelle, encre, graphite et fusain sur papier
Collection Beaverbrook d’art militaireSergent Hugh McCaugheyLe sergent Hugh McCaughey a filmé les soldats du Canada en Europe pendant deux ans.
Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 150143Sergent Hugh McCaugheyLe sergent Hugh McCaughey, caméraman de guerre, a décrit dans son journal l’invasion du jour J et les séquences qu’il a tournées durant le retour de victimes.
Journal de Hugh McCaughey, 1944
Collection d’archives George-Metcalf
Musée canadien de la guerre 20140022-001
Zone 3 : La guerre contre le Japon
Les forces japonaises ont envahi de nombreuses colonies britanniques en Asie. Elles ont capturé et détenu dans des conditions atroces des membres de la communauté civile et des militaires du Canada, dont les proches au pays ont souvent dû attendre des mois, voire des années, avant de connaitre leur sort. Les histoires de Will Kyle et de Bill Chong, ainsi que d’autres récits présentés dans cette zone, mettent en lumière l’incertitude vécue et les sacrifices consentis.
William Kyle, lieutenant d’aviationPour lui, la guerre a pris fin en Birmanie.
© Gouvernement du Canada. Reproduction autorisée par Bibliothèque et Archives Canada (2019).
Source : Bibliothèque et Archives Canada/fonds du ministère de la Défense nationale/RG24, vol. 27928Dakota C-47Un des morceaux du Dakota C-47 qui s’est écrasé le 21 juin 1945, qui ont été récupérés en 1996. L’épave donne une idée de la violence du choc. L’état des objets retrouvés témoigne des 50 ans qu’ils ont passés dans la jungle.
Partie du fuselage, Dakota C-47
Musée canadien de la guerre 20010125-032Signaleur William AllisterLe signaleur William Allister a créé en secret des images du quotidien d’un prisonnier de guerre. Ses peintures ont été réalisées avec du matériel d’artiste improvisé : de l’huile de vilebrequin et des morceaux de tentes subtilisés, en guise de peinture à l’huile et de toile. Pour cacher ses œuvres des gardiens, il les a cousues dans une jambe du pantalon d’un autre prisonnier de guerre.
Sans titre
Peinture de William Allister, 1942
Huile sur toile
Collection Beaverbrook d’art militaire
Musée canadien de la guerre 20120037-001Ethel MulvanyEthel Mulvany avait toujours cette bible avec elle dans la prison de Changi. Elle y puisait un soutien spirituel, mais une fois, elle s’en est littéralement nourrie. Elle a mangé la colle qui en retenait le dos, y voyant une source de protéines dont elle avait désespérément besoin, car la colle était faite de sabots de cheval.
La bible d’Ethel Mulvany
Prêt de Marion King et de Suzanne Evans
Zone 4 : Un pays façonné par la guerre
Après la victoire des Alliés, en 1945, l’union de plus d’un million d’anciennes combattantes et d’anciens combattants de citoyennes et de citoyens ainsi que de personnes arrivant au Canada pour s’y établir a contribué à bâtir un pays plus fort. Soixante-quinze ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale continue de toucher les Canadiennes et les Canadiens. Les récits de Michiko Ishii, d’Hubert Brooks et de Regina (Rosenbaum) Gertner donnent un aperçu de l’incidence durable de la guerre.
Michiko (Ishii) AyukawaPhoto tirée de l’album de Michiko (Ishii) Ayukawa, de Lemon Creek, en Colombie-Britannique, 1942-1946.
Collection d’archives George-Metcalf
Musée canadien de la guerre 20150279-001Michiko (Ishii) AyukawaEn 1942, la crainte d’une invasion par le Japon jumelée à une politique raciste ont forcé plus de 22 000 Canadiens japonais à quitter la côte ouest. Michiko Ishii, alors âgée de 12 ans, était du nombre ainsi que ses parents et ses deux frères.
Photo de l’album de Michiko (Ishii) Ayukawa, de Lemon Creek (Colombie-Britannique), 1942-1946
Collection d’archives George-Metcalf
Musée canadien de la guerre 20150279-001Hubert BrooksLe commandant d’escadre Hubert Brooks a été capturé au-dessus de l’Allemagne, en 1942, et fait prisonnier de guerre. Après s’être échappé, en 1943, il a servi au sein de la résistance polonaise jusqu’à la fin du conflit. Après la guerre, il a été membre de l’équipe de hockey des Flyers de l’ARC qui a remporté l’or aux Jeux olympiques de 1948.
Chandail de hockey des Flyers de l’ARC porté par Hubert Brooks aux Jeux olympiques
Musée canadien de la guerre 19840238-001
Galerie vidéo
Vies transformées – Récits de la Seconde Guerre mondiale
Les Récits
Hugh McCaughey
Atelier virtuel – Cuisiner pour la victoire
Atelier virtuel en direct
N’oubliez pas de vous procurer le catalogue-souvenir
Complétez votre visite en vous procurant le catalogue-souvenir Vies transformées – Récits de la Seconde Guerre mondiale, en vente en ligne et à la Boutique du Musée.
Ressources supplémentaires
Réservez votre billet en ligne
Le Musée est ouvert du mercredi au dimanche, de 10 h à 16 h, et jusqu’à 20 h le jeudi. Conformément aux directives provinciales, et pour garantir une expérience à la fois mémorable et sécuritaire à tous et à toutes, nous limitons le nombre de personnes dans le Musée au moyen de billets à heure déterminée, qu’il est possible d’acheter en ligne. Veuillez acheter en ligne votre billet à heure déterminée pour vous assurer une place.
Parmi les autres mesures de sécurité figurent le port du masque dans le Musée (obligatoire dès l’âge de 5 ans, et fortement recommandé dès l’âge de 2 ans), une signalisation rappelant les consignes de distanciation physique et un nettoyage fréquent.
Mesures de sécuritéVous pouvez visiter toutes nos aires d’exposition, en respectant les mesures de sécurité en place, notamment la distanciation physique.
Photo : Musée canadien de la guerre, CWM2020-0027-0001-DmBillet à heure déterminéeVeuillez acheter en ligne votre billet à heure déterminée pour vous assurer une place.
Photo : Musée canadien de la guerre, CWM2020-0027-0003-DmBienvenue, ça fait plaisir de vous revoir!Profitez bien de votre visite, en toute sécurité!
Photo : Musée canadien de la guerre, CWM2020-0027-0004-Dm
Droits d’entrée (taxes non comprises)
- Adulte – 17 $
- Ainé – 15 $
- Étudiant – 13 $
- Jeune (8-12) – 11 $
- Enfant (0-7) – Gratuit
- Famille (6 pers. – max 2 adultes) – 43 $
- Membres – Gratuit