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Terre-Neuve et le Labrador au cours de la Deuxième Guerre mondiale

Dépêches: Documents d’information sur l’histoire militaire du Canada

Peter Neary
Lorsque la Deuxième Guerre mondiale débuta en septembre 1939, Terre-Neuve était administrée par une «Commission de gouvernement». En vertu de cet arrangement constitutionnel, il y avait un gouverneur et six commissaires, tous nommés par le Royaume-Uni. De par la loi, trois des commissaires étaient britanniques et trois terre-neuviens. Chaque commissaire était responsable d’un portefeuille, et l’ensemble de la commission pouvait faire des lois et les appliquer.

Terre-Neuve accepta d’être administrée par une commission de gouvernement à la suite de la catastrophe économique provoquée dans l’île par la grande crise des années 1930. Après l’effondrement de la bourse de New York en octobre 1929, les marchés pour les principales exportations de Terre-Neuve — le poisson salé, les pâtes et papiers et les minéraux — furent gravement perturbés, et le pays ne tarda pas à être acculé à la faillite. Terre-Neuve survécut avec l’aide du Royaume-Uni et du Canada, mais, à l’été 1933, confronté au pays à des problèmes économiques sans précédent, le Canada décida de cesser d’aider son voisin. Les Britanniques se trouvèrent ainsi devant ce dilemme: accepter la faillite financière de Terre-Neuve ou assumer entièrement le coût du maintien de la solvabilité du pays. Ils choisirent cette dernière solution et c’est ainsi que la Commission de gouvernement vit le jour le 16 février 1934.

En échange de la promesse d’une subvention du Royaume-Uni pour rétablir ses comptes, Terre-Neuve abandonna son autonomie avec la vague promesse qu’elle lui serait rendue si la population le demandait, lorsque le pays serait de nouveau financièrement indép-endant. L’assemblée législative de Terre-Neuve cessa d’exister et il n’y eut plus d’élections générales.

Entre 1934 et 1939, la Commission de gouvernement améliora la situation, mais le problème sous-jacent, la crise mondiale, demeurait insoluble. Le pays demeura accablé et démoralisé.

L’arrivée de la guerre changea la situation de Terre-Neuve de façon spectaculairement soudaine. Lorsque l’ultimatum de la Grande-Bretagne à l’Allemagne expira le 3 septembre 1939, Terre-Neuve, contrairement au Canada, se retrouva en guerre au côté de la mère-patrie. Il n’y avait pas de parlement à Saint John’s et, comme en 1914, la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne projeta automatiquement Terre-Neuve dans le conflit. Pour sa part, la Commission se hâta de mettre en marche l’administration du temps de guerre en vertu de l’Act for the Defence of Newfoundland promulgué le 1er septembre.

Conformément à un plan de défense adopté en 1936, la Commission avait décidé au printemps de 1939 de créer une petite force de défense intérieure; peu après, un officier de la Durham Light Infantry avait été recruté au Royaume-Uni pour l’entraîner. En octobre 1939, la Commission de gouvernement adopta une loi créant la nouvelle unité, connue sous le nom de Newfoundland Militia. Plus tard appelée Newfoundland Regiment, elle fut complétée par une milice auxiliaire, ou garde territoriale (Home Guard).

Bien des choses se sont passées rapidement à Terre-Neuve après le 3 septembre, mais le contraste avec le début de la Première Guerre mondiale n’en est pas moins saisissant. Comme le Canada, Terre-Neuve s’est lancée en 1939 dans une guerre à responsabilité limitée. Terre-Neuve serait loyale et fidèle, mais son rôle devrait être à la hauteur de ses ressources, c’est-à-dire limité. L’île ne paierait pas, comme en 1914-1918, pour l’envoi d’un régiment entier outre-mer, ce qui avait entraîné la conscription. Cette fois, il n’y aurait pas de présence distincte outre-mer, et donc pas d’enrôlement obligatoire. Le pays favorisa une politique de recrutement pour le service outre-mer, et c’est ainsi qu’on envoya des volontaires dans les forces combattantes du Royaume-Uni. Le Canada, aussi, en vint à recruter à Terre-Neuve, avec la permission de la Commission de gouvernement.

Cette approche entraîna la création d’unités designées spécialement comme terre-neuviennes tant au sein de la Royal Artillery que de la Royal Air Force, mais le contingent le plus important de Terre-Neuviens outre-mer fut la Newfoundland Forestry Unit, formée par la Commission en octobre 1939 à la demande des Britanniques. Si l’on additionne ceux qui ont servi dans la Newfoundland Militia, la Forestry Unit et la marine marchande, plus de 12 000 Terre-Neuviens (en 1945, la population, avec celle du Labrador, était de 321 819) ont participé à un moment ou l’autre, directement ou indirect-ement, à l’effort de guerre.

Tout en facilitant l’enrôlement à l’étranger, dès le 15 septembre 1939 la Commission fit comprendre à Londres que la défense de Terre-Neuve dépassait ses moyens. Plus précisément, la Commission s’inquiétait de la protection de la ville de St. John’s, des têtes de cable transatlantiques du pays, des mines de fer de Bell Island, de la baie de la Conception et de l’aéroport de Terre-Neuve, à l’endroit qui à partir d’août 1940 allait s’appeler Gander. L’aéroport, ainsi qu’une hydrobase à Botwood, avaient été construits par le Royaume-Uni et Terre-Neuve à la fin des années 1930 dans l’espoir qu’ils puissent être utilisés pour un service aérien transatlantique régulier.

La Commission de gouvernement proposa d’abord de défendre l’aéroport de Terre-Neuve et Botwood en offrant ces installations à l’Aviation royale du Canada pour la durée de la guerre. Londres rejeta d’abord cette idée, mais les événements n’allaient pas tarder à démontrer la sagesse de la position de la Commission. À une époque de guerre aérienne et sous-marine, Terre-Neuve ne pouvait se défendre et le Royaume-Uni ne disposait pas des ressources pour le faire. Par ailleurs, Terre-Neuve était essentielle à la défense du Canada et des États-Unis, ce que reconnaissaient les deux pays.

En dépit des propres difficultés du Canada, le Premier ministre William Lyon Mackenzie King déclara le 8 septembre 1939 à la Chambre des Communes que «l’intégrité de Terre-Neuve et du Labrador» était «essentielle à la sécurité du Canada». Désormais les relations entre les deux pays dépendraient de cette considération vitale. Terre-Neuve avait besoin du Canada, mais ce dernier avait maintenant aussi besoin de Terre-Neuve.

C’est ainsi que furent posées les fondations de la transformation économique de Terre-Neuve pendant la guerre. En juin 1940, après la défaite de la France et l’occupation par l’Allemagne de la plus grande partie de l’Europe occidentale, la Commission de gouvernement, approuvée en cela par la Grande-Bretagne, autorisa les forces canadiennes à contribuer à la défense des bases aériennes de Terre-Neuve jusqu’à la fin de la guerre. La première force canadienne à arriver fut un détachement de bombardiers de patrouille maritime qui s’installa à l’aéroport de Terre-Neuve le 17 juin 1940. L’engagement militaire du Canada s’accrut considérablement en 1941 lorsque des sous-marins allemands commencèrent à traverser l’Atlantique pour attaquer le grand nombre de navires marchands qui passaient près de Terre-Neuve dans leur voyages entre le Canada et les États-Unis et la Grande-Bretagne. Outre qu’elle renforça l’escadrille de bombardement de Gander, l’Aviation royale du Canada fournit une autre escadrille de bombardiers basée dans un nouvel aéroport que le Canada avait construit à Torbay (l’actuel aéroport de St. John’s).

Les patrouilles aériennes au-dessus des itinéraires océaniques contribuèrent dans une grande mesure à dissuader les sous-marins, mais il était aussi essentiel de fournir des escortes navales aux navires marchands. Le Canada construisit pour l’Amirauté britannique une grande base navale à Saint John’s. Une grande partie de la flotte qui allait s’accroissant de navires de lutte anti-sous-marine de la Marine royale du Canada y était basée, escortant des convois de navires marchands se dirigeant vers les eaux britanniques et en revenant. Ce sont les chargements de ces navires marchands qui permirent à la Grande-Bretagne de survivre et qui assurèrent la constitution des forces alliées qui allaient libérer l’Europe. En 1942, l’historien P.B. Waite était matelot de 2e classe et spécialiste en appareils asdic (équipement de détection sous-marine) à bord du NCSM Regina. Voici en quels termes il se rappelle l’arrivée à St. John’s à bord de ce vaisseau: «J’assumais mes fonctions d’asdic dans la petite cabine sur la passerelle quand soudain la vigie a crié: «Terre droit devant, mon commandant!» Et la terre était bien là. De grandes falaises grises surplombant les ténèbres enneigées, dont la base animée et cruelle était battue par une mer énorme. Le capitaine ne savait pas du tout où nous étions, sinon que nous nous trouvions quelque part sur la côte est de la presqu’île Avalon. Vous pouvez imaginer à quel point il pouvait être difficile de trouver ce goulot de bouteille par un temps pareil. Nous étions à peu près à un demi-mille de là. Il ordonna: «Tribord toute!», et malgré l’état de la mer nous avons viré lentement en roulant et nous avons essayé de rester près du rivage et nous nous sommes faits secouer toute la nuit. Nous avons réussi à trouver notre chemin le lendemain. Et c’est là que St. John’s est apparu… «Newfyjohn» — St. John’s dans l’argot des marins — a vraiment été une vision d’espoir et une présence réconfortante dans la vie de milliers de marins alliés tout au long de la guerre.

Pour faire la guerre la Grande-Bretagne avait particulièrement besoin d’avions de combat et de transport en tous genres. Les vols transatlantiques continuaient d’être dangereux et expérimentaux, mais on n’avait d’autre choix que d’en organiser à grande échelle; on avait un urgent besoin des navires marchands pour transporter aliments et produits industriels. Un des événements les plus marquants survenus pendant la guerre à Terre-Neuve eut lieu le 10 novembre 1940, lorsque les premiers avions devant être transportés en Grande-Bretagne depuis Gander — sept bombardiers Hudson fabriqués à Burbank (Californie) — décollèrent de nuit pour traverser l’Atlantique. Ces appareils atterrirent le lendemain matin (le jour du Souvenir) à Aldergrove, en Irlande du Nord, et l’équipage descendit arborant des coquelicots. D’un seul coup, Terre-Neuve était devenu «un des ports d’origine de la liberté». Des nués d’avions n’allaient pas tarder à effectuer la traversée depuis les installations de Gander, qui étaient administrées par des Canadiens.

Le Canada construisit aussi une énorme base aérienne à Goose Bay, au Labrador, qui allait s’ajouter à Gander pour les opérations transatlantiques. Après des travaux de construction herculéens, cette base devint opérationnelle à la fin de 1941. En 1944, après des négociations longues et parfois difficiles, Terre-Neuve céda le site de Goose Bay à bail au Canada pour 99 ans.

La guerre amena des milliers de Canadiens et de Canadiennes à Terre-Neuve, et les deux pays apprirent à mieux se connaître l’un l’autre. Terre-Neuve s’était acquis l’amitié du Canada. Partout au Canada, des anciens combattants se souviennent vivement et avec tendresse de la période passée à Terre-Neuve. En 1995, l’un d’eux, de Woodstock (Ontario), a écrit: «Au cours de ces mois à la baie de la Conception, j’ai eu le plaisir de grimper sur les falaises bien des fois jusqu’à Wabana [dans l’île Bell]. J’ai souvent rendu visite à une famille accueillante […] J’ai souvent pensé à […] Wabana et aussi à Portugal Cove. On y trouvait de vrais amis…» La chaleur de ces relations a contribué à rendre possible l’union des deux pays et à faire qu’elle soit durable.

Il est indéniable que le Canada a accompli beaucoup de choses à Terre-Neuve au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais les États-Unis y ont dépensé beaucoup plus d’argent et ont donc fait plus forte impression. Les Américains, qui étaient encore neutres, se sont jetés dans la mêlée en septembre 1940 lorsque le Royaume-Uni promit aux États-Unis des bases pour 99 ans dans un certain nombre de ses territoires d’outre-Atlantique, dont Terre-Neuve. En retour, les britanniques reçurent 50 destroyers américains qui avaient déjà servi. Toutefois, les bases de Terre-Neuve étaient explicitement don-nées «librement et sans contrepartie». Les détails des droits des Américains relatifs à des bases à Terre-Neuve étaient énoncés dans un accord du 27 mars 1941 entre le Royaume-Uni et les États-Unis. En réalité, cet accord faisait des bases situées à Terre-Neuve et ailleurs des extensions des États-Unis. Il s’agissait là d’un contrat fortement à l’avantage des États-Unis, arraché aux Britanniques alors qu’ils n’avaient pratiquement pas de pouvoir de négociation. Les droits des Américains à Terre-Neuve allaient bien au-delà de tout ce qui avait jamais été accordé au Canada, même à Goose Bay.

Les Américains choisirent des propriétés à St. John’s, où ils établirent une base militaire (Fort Pepperrell) et un bassin; à Argentia/Marquise, où ils construisirent une base aéronavale et une base militaire (Fort McAndrew); à Stephenville, où ils aménagèrent une grande piste d’atterrissage (Ernest Harmon Airbase). En tant qu’alliés après décembre 1941, les Américains se sont également installés à Torbay, Goose Bay et Gander. Conformément à la coutume britannique, les Terre-Neuviens conduisaient encore du côté gauche de la route. Cependant, lorsqu’ils entraient dans une base américaine, la règle du côté droit s’appliquait. Les États-Unis exerçaient une souveraineté de fait dans leurs bases.

Inévitablement, la trans-formation de Terre-Neuve en un «pays de garnison» eut des répercussions économiques, politiques et sociales profondes. D’abord et avant tout, la guerre redressa l’économie et épargna aux Terre-Neuviens les terribles conditions de vie des années 1930. Grâce à l’enrôlement pour le service à l’étranger et le boom de la construction des bases, Terre-Neuve connut une période de prospérité sans précédent. En 1942, le pays connaissait non seulement le plein emploi, mais prêtait sans intérêt des dollars canadiens aux Britanniques alors à court d’argent. En 1945, Terre-Neuve était encore relativ-ement arriérée, mais ses infra-structures et ses services s’étaient beaucoup améliorés en quelques petites années. La guerre rehaussa aussi le prestige de la Commission de gouvernement et accrut le pouvoir de l’État à Terre-Neuve.

Pendant des générations, la société terre-neuvienne avait été constituée de gens nés là-bas; pendant longtemps, elle n’attira que peu d’immigrants. Bien au contraire; pendant des décennies les gens avaient quitté Terre-Neuve pour les États-Unis et le Canada. Les milliers d’hommes et de femmes venus dans l’île et au Labrador au cours de la guerre — des Canadiens et des Américains — apportaient avec eux leur énergie, et des idées et des façons de faire nouvelles. Par leur présence et leur exemple, ils ont constitué un défi fondamental au statu quo. Terre-Neuve a subi le choc de la nouveauté, et au sortir de la guerre elle n’était plus du tout la même.

De plus, à cause de la guerre, il était inévitable que Terre-Neuve connaisse des changements politiques. Le déroulement du conflit révéla vite les limites de la puissance britannique dans l’ouest de l’Atlantique. Londres comprenait parfaitement que la reprise de l’économie à Terre-Neuve, le transfert de la responsabilité militaire au Canada et la présence des forces armées américaines imposeraient des changements politiques à Terre-Neuve. Après la visite de Clement Attlee, vice-premier ministre britannique, à Terre-Neuve en 1942, et la venue d’une mission parlementaire l’année suivante, Londres promit qu’à la fin de la guerre en Europe la Grande-Bretagne assurerait aux Terre-Neuviens les mécanismes constitutionnels qui leur permettraient de décider de leur propre avenir politique.

Cela déboucha sur le Congrès national qui se réunit à St. John’s de 1946 à 1948, les deux référendums constitutionnels de 1948 et la réunion de Terre-Neuve au Canada le 31 mars 1949. Terre-Neuve entretenait depuis longtemps des liens avec le Canada, mais c’est à cause de la guerre et de ses conséquences que la Confédération s’avéra un choix de bon sens. Pour les Canadiens et les Terre-Neuviens, individuellement et collectivement, les années de guerre ont constitué une période de découverte mutuelle qui a jeté les bases du lien qui en a fait un seul pays.

Albert Cloutier (1902-1965)

Né aux États-Unis de parents canadiens, Cloutier a appris l’art à Montréal. De 1940 à 1943, il a été chef du graphisme au ministère des Services nationaux de guerre, responsable des affiches et des publications de guerre. Il a été nommé Artiste de guerre officiel en 1944, et affecté à Terre-Neuve. En 1945, il a peint à Goose Bay et à Brig Harbour, au Labrador. Ses 75 représentations de Brig Harbour constituent un portrait remarquable et souvent humoristique de la vie militaire en temps de guerre dans un endroit isolé et des conditions difficiles. Après la guerre, Cloutier a poursuivi sa carrière comme professeur, dessinateur et peintre de murales à Montréal.

Tom Wood (1913-1997)

Natif d’Ottawa, Tom Wood a étudié les beaux-arts avec F.H. Varley, du Groupe des Sept, et Franklin Brownell, de l’École d’Art d’Ottawa. Il était un dessinateur établi lorsqu’il est entré à la Réserve des volontaires de la Marine royale canadienne en 1943 en tant qu’artiste militaire. Il a représenté des scènes de plusieurs traversées de l’Atlantique, fait des dessins de ses expériences dans le sud de l’Angleterre et décrit sa participation aux débarquements du jour J, le 6 juin 1944. En 1945, il a consacré beaucoup de temps à illustrer l’activité navale à Terre-Neuve et au large dans le cadre d’un programme lancé par la Galerie nationale du Canada (l’actuel Musée des beaux-arts du Canada). Wood aimait le spectaculaire et dans beaucoup de ses peintures il inclut des éléments inhabituels ou d’une grande beauté dans son sujet.

Thomas Harold Beament (1898-1985)

Harold Beament est né à Ottawa et a étudié au Collège des beaux-arts de l’Ontario, à Toronto, avec J.W. Beatty, artiste canadien de la Première Guerre mondiale. Il a servi dans la marine à la fin de la Première Guerre mondiale et s’est de nouveau engagé en 1939. Il a pris sa retraite en 1947 avec le grade de commander. Bien qu’il ait peint pendant toute la Deuxième Guerre mondiale, ce n’est qu’en 1943 qu’il a été nommé Artiste de guerre officiel. Il a servi en Méditerranée, dans l’Atlantique nord et la Manche, et à Terre-Neuve, et il a également été présent lors des débarqu-ements du jour J. Sa vaste expérience d’officier naval en activité lui a permis d’inclure dans ses peintures des scènes qui ont souvent une résonance part-iculière pour ceux qui ont servi.

Lectures complémentaires

  • Carl Christie, Ocean Bridge: The History of RAF Ferry Command, University of Toronto Press, 1995.
  • Alec Douglas, La Création d’une aviation militaire nationale, Histoire officielle de l’Aviation royale du Canada, tome 2. ministère de la Défense nationale, 1987.
  • Alan Easton, 50 North: An Atlantic Battleground, Ryerson Press, Toronto, 1963.
  • Peter Neary, Newfoundland in the North Atlantic World 1929-1949, McGill-Queen’s University Press, 1988.
  • Steve Neary, The Enemy at our Doorstep, Jesperson Press, St. John’s, 1994.
  • Bernard Ransom, Canada’s ‘Newfyjohn’ Tenancy: the Royal Canadian Navy in St. John’s 1941-45, Acadiensis 23, Spring 1994.