Skip to main content
Canada. Dept. of National Defence/Library and Archives Canada/PA-006982
Canada. Dept. of National Defence/Library and Archives Canada/PA-006982
Soldat Harry Brown VC
Illustration de Sharif Tarabay © Sharif Tarabay
Soldat Harry Brown VC Illustration de Sharif Tarabay © Sharif Tarabay
MCG 19910109-928
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19910109-928 Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre

Soldat

Brown, Harry W.

Unité

10e bataillon d'infanterie canadien (Canadians)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

226353

naissance

1898/05/09

Gananoque, Ontario, Canada

mort

1917/08/17

Hill 70, France

la tombe

Noeux-les-Mines, Béthune, France

le sexe

Homme

John Henry Brown, dit Harry W. Brown, est né le 11 mai 1898 à Henry et Adelaide Brown, à Gananoque, en Ontario. Son père était né à Peterborough en 1869 et travaillait comme mouleur de laiton. En 1901, la famille se composait de deux filles et d’un fils, et vivait toujours là-bas. Le père de Harry est décédé au cours de la décennie suivante, et sa mère s’est remariée avec Patrick McAuliffe. En 1911, Harry avait 12 ou 13 ans. Au moment de son attestation, Harry vivait à London, en Ontario, et disait être « cultivateur ».

Il a rejoint le Corps expéditionnaire canadien (CEC) le 18 août 1916 à London, en Ontario, et faisait partie du Canadian Mounted Rifles. Il s’est rendu au Royaume-Uni avec leur 6e enrôlement à bord du SS Mauritania le 31 octobre 1916. Il s’entraîna au Royaume-Uni à Shorncliffe avec le 11e bataillon d'infanterie canadien et souffrit d’une crise d’amygdalite à la fin de l’année. En mai 1917, il fut transféré dans son unité de combat, le 10e bataillon d'infanterie canadien (Canadians), et se rendit en France le 27 mai 1917. Cette unité avait été créée en 1914 avec des milices du Manitoba et de l’Alberta et faisait partie de la 2e Brigade d’infanterie canadienne au sein de la première division. En août de la même année, le Corps canadien, unifié pour la bataille de Vimy, opérait dans la région de Lens, une importante ville minière française détenue par les Allemands. Pour éloigner les unités allemandes d’Ypres, où une offensive britannique était sur le point de commencer, le Corps canadien a été chargé de l’attaquer, mais le commandant canadien, le Lgén Currie, était déterminé à attaquer un promontoire, la cote 70, qui dominait la ville afin de fournir une meilleure position tactique et attirer les forces allemandes. L’attaque réussie sur la cote 70 a débuté le 15 août et s’est soldée par de nombreux décès des deux côtés. L’un de ses objectifs était d’attirer les contre-attaques allemandes, notamment le 17, et cela a fonctionné. Certains des combats les plus violents ont eu lieu dans une zone connue sous le nom de The Chalk Pit, qui avait été prise par le 10e bataillon le 16 août et attirait les tirs d’artillerie et d’infanterie de l’armée allemande. À un moment donné, le nombre de prisonniers capturés par une compagnie est devenu un sujet de préoccupation, car il menaçait de dépasser le nombre de soldats canadiens. Le 17, les contre-attaques ont exercé une pression considérable sur la compagnie E et une demande de soutien a été envoyée au quartier général de la Brigade. Le soldat Brown et un autre soldat ont reçu le message.

Extrait de la London Gazette (n° 30338) : « Après la capture d’une position, l’ennemi s’est massé en force et a contre-attaqué. La situation est devenue très critique, tous les fils étant coupés. Il était de la plus haute importance de faire passer le message au quartier général. Ce soldat et un autre ont reçu le message avec ordre de livrer la même chose à tout prix. L’autre messager a été tué. Le soldat Brown a eu le bras cassé, mais a traversé un barrage intense jusqu’à ce qu’il arrive sur les lignes de soutien rapprochées et trouve un officier. Il était tellement épuisé qu’il est tombé dans les marches de la pirogue, mais a gardé conscience suffisamment longtemps pour pouvoir transmettre son message en disant : « Message important! ». Il a ensuite perdu connaissance et est décédé au poste de secours quelques heures plus tard. Son dévouement était du plus haut degré imaginable, et sa communication du message a sans aucun doute évité la perte de la position et évité de nombreux décès. » L’officier qui a reçu le message, le lieutenant Andrews, a pu prendre les mesures qui s’imposaient et a fait évacuer Brown par une équipe de civière au Poste d’évacuation sanitaire canadien no 7, où il a semblé se rétablir un peu avant de succomber à ses blessures. Le rapport d’Andrews était à l’origine de l’attribution de la Croix de Victoria à Brown le 18 octobre 2917, « pour sa bravoure, son courage et son dévouement remarquables ». D’autres membres du 10e bataillon ont également été reconnus pour leur conduite au cours de cette bataille et ont remporté 3 D.S.O., 7 M.C., 9 D.C.M. et 60 M.M. L’unité a donc la distinction de s’être méritée le plus grand nombre de décorations pour un bataillon canadien pour un engagement unique pendant la guerre.

Le soldat Harry Brown est enterré dans le cimetière communal de Noeux-les-Mines, près de Béthune, en France, sur la route principale menant à Arras. Le soldat Brown est inscrit à la page 208 du Livre du Souvenir de la Première Guerre mondiale à la Chambre des communes.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire