Le Canada et la Première Guerre mondiale

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En août 1914, l’aviation en était encore à ses premiers balbutiements. Décoller et atterrir sans s’écraser était déjà un exploit.

Les grandes puissances ne disposaient en tout et pour tout que de quelques centaines d’avions et de dirigeables sur la ligne de front au début de la guerre. Avec le rôle rapidement croissant de l’aviation dans la photographie et les renseignements, les services aériens ne tardèrent pas à croître et à devenir plus complexes.

L’entraînement privé et militaire débute au Canada

Pour doter en personnel cette nouvelle armée aérienne, toutes les nations belligérantes créèrent des dizaines d’établissements d’entraînement, dont plusieurs écoles d’entraînement de pilotage privées au Canada. La plus grande d’entre elles fut la Curtis Flying School, à Toronto, où l’on exigeait 400 $ pour 400 minutes de cours de pilotage, ce qui équivaut à plus de 6000 $ aujourd’hui. En dépit de ce prix exorbitant, les listes d’attente étaient longues.

En 1917, le Royal Flying Corps établit six terrains d’entraînement dans le sud de l’Ontario et recruta activement des Canadiens. Canadian Aeroplanes Ltd., à Toronto, produisait les avions d’entraînement JN-4 utilisés dans le programme d’entraînement au pilotage. Ces écoles fournissaient des Canadiens partiellement entraînés qui étaient facilement acceptés dans les services d’aviation britanniques.

Des Canadiens servent dans la Royal Air Force

Le Canada ne disposa de sa propre aviation qu’au cours du dernier mois de la guerre, mais 22 000 Canadiens servirent dans l’aviation britannique. En novembre 1918, 25 pour cent des officiers de la Royal Air Force étaient canadiens. Quand la guerre prit fin, des milliers d’autres Canadiens suivaient un entraînement pour devenir pilotes et observateurs.

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