«Une femme a donné vingt-cinq cents à un officier. «C`est tout ce que je peux donner, dit-elle des larmes aux yeux. Je voudrais pouvoir donner mille fois plus. Mon mari est outre-mer; il me parle dans ses lettres de la bonté de l`Armée du Salut. Je ne peux pas l`oublier.»»
- Cité dans The War Cry, 1er janvier 1919


...continuer

Au cours de la Première Guerre mondiale, les activités outre-mer de l'Armée du Salut canadienne se sont inscrites dans le cadre de l'effort beaucoup plus important des salutistes britanniques. Le surnom affectueux de «Sally Ann» et le logo familier au bouclier rouge datent aussi de cette période.

En novembre 1939, deux mois après le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, Ottawa a accordé à l'Armée du Salut le statut officiel de Service auxiliaires militaires, distinction à laquelle a également eu droit la Légion canadienne, le YMCA et les Chevaliers de Colomb. Les services de guerre de l'Armée du Salut étaient connus collectivement sous le nom de Red Shield (bouclier rouge).

Pendant la guerre, l'Armée du Salut a établi au Canada, d'un océan à l'autre, un réseau de 165 centres, baraques, refuges, cantines et autres installations visant à fournir au personnel militaire des aménagements de base et un logement peu coûteux.

Outre-mer, les agents de bien-être de Sally Ann et leur personnel exploitaient des dizaines de cantines mobiles et fixes pour nourrir les soldats fatigués et contribuer à maintenir leur moral. En Grande-Bretagne, en Italie, en France, en Belgique et aux Pays-Bas, ces agents énergiques ont établi des centres de repos et de loisirs offrant des installations plus complètes pour le divertissement et la détente des soldats canadiens en permission.