À L'Assaut
Vous suivez les autres hommes de votre peloton jusqu’au poste d’observation avancé, où un grand nombre de bêches et de pelles sont empilées sur des centaines de grands sacs vides.
«C’est bon les gars!» crie le sergent O’Malley. «Vous savez ce que vous avez à faire. Remplissez les sacs de sable, puis empilez-les le long de la paroi de la tranchée.»
Heureusement pour vous, le sergent désigne une douzaine d’hommes, dont vous êtes, pour faire le guet pendant que les autres se mettent à la tâche ardue du remplissage des sacs. C’est très dur pour le dos et vous êtes content de devoir attendre une heure votre tour de prendre la pelle.
Le travail progresse pendant près d’un quart d’heure, tandis que vous vous tenez sur la marche de tir, scrutant le No Man’s Land, à l’affût de toute trace de l’ennemi. Jetant un coup d’oeil au-dessus du parapet, vous remarquez une boîte de tabac à moitié enfouie dans la boue, presqu’à portée de main.