Le Canada et la Première Guerre mondiale

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La vie dans les tranchées, le foyer des fantassins pendant la majeure partie de la guerre, consistait en une succession quotidienne de corvées et de temps libre.

Branle-bas de combat à l’aurore

Chaque jour, à l’aurore, le moment où habituellement l’ennemi attaquait, les soldats se réveillaient au cri de « branle-bas de combat » pour garder les tranchées de la ligne de front. Ensuite, s’il n’y avait pas eu d’assaut ils se rassemblaient pour des inspections, le déjeuner et leur ration quotidienne de rhum.

Corvées quotidiennes

Après le branle-bas de combat, l’inspection et le déjeuner, les soldats accomplissaient diverses corvées allant du nettoyage des latrines au remplissage de sacs de sable ou à la réparation des caillebotis. Pendant qu’il faisait jour, ils effectuaient tous les travaux sous terre et à l’abri des fusils des tireurs d’élite. Entre les corvées, il y avait souvent du temps pour des loisirs. Les soldats lisaient, rédigeaient leur journal intime, écrivaient des lettres ou jouaient à des jeux de hasard.

Activités de nuit dangereuses

La nuit était à la fois le moment où on s’activait le plus, et le plus dangereux dans les tranchées. À la faveur de la nuit, les soldats se hissaient souvent hors de leurs tranchées et avançaient dans le no man’s land (la zone neutre), le terrain dévasté entre les deux armées. Des équipes de travail y réparaient les barbelés ou creusaient de nouvelles tranchées. Des opérations plus offensives consistaient à patrouiller pour détecter l’activité des ennemis ou effectuer des raids pour tuer ou capturer des soldats ennemis ou recueillir des renseignements.

La mort, faucheuse infatigable

Même dans les moments soi-disant tranquilles, la mort fauchait inexorablement des vies. Mises à part les véritables batailles, les tirs d’embuscade et les obus tuaient régulièrement des soldats dans les tranchées, phénomène appelé « gaspillage ». Ce nombre régulier de morts obligeait à envoyer constamment des renforts. Dans les unités d’infanterie composées de huit cents hommes, les taux de « gaspillage » allaient atteindre dix pour cent des effectifs par mois ou 80 soldats tués ou blessés.

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