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Victoire 1918

Exposition spéciale

Victoire 1918 – Les 100 derniers jours

26 octobre 2018 - 31 mars 2019

Aujourd’hui

9 h - 19 h

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La campagne des Cent Jours (du 8 août au 11 novembre 1918) a contribué de manière décisive à la fin de la Première Guerre mondiale. Le Corps canadien a joué un rôle clé dans cette victoire des Alliés.

Pour souligner le 100e anniversaire de la fin de la guerre, et avec pour conservateurs Tim Cook et Jack Granatstein, Victoire 1918 – Les 100 derniers jours est une exposition puissante et évocatrice qui réunit des oeuvres d’art, des artefacts, des documents, des films, des photographies ainsi que les récits poignants de militaires canadiens qui ont participé à ces combats extrêmement coûteux en vies humaines.

L’exposition présente, en ordre chronologique, les principales batailles qui ont mené à la fin de la guerre et au retour des troupes et des infirmières au Canada. Un centre d’activités interactives tient une place centrale dans l’exposition. Des citations inspirantes, tirées de lettres, de journaux intimes et de mémoires, sont introduites tout au long de l’exposition. Grâce au travail minutieux et concerté de l’Office national du film et de Canadian Colour, et avec l’appui de la Fondation Vimy, des photographies et des séquences filmées d’archives nouvellement colorisées ainsi que des documents audiovisuels et des paysages sonores permettent d’enrichir l’expérience de visite du public et de redonner vie aux visages de la guerre.

Introduction : Prélude à la campagne

Durant l’été 1918, le nouveau commandant des forces alliées, le maréchal Ferdinand Foch, pressentait une occasion favorable et a ordonné une série d’offensives. Ces assauts composeront la campagne des Cent Jours, dont le Corps canadien sera le fer de lance.

Dirigé par le lieutenant-général sir Arthur Currie, le Corps canadien de 1918 était une formation aguerrie composée de 100 000 militaires répartis en quatre divisions. Le Corps combattait au sein de la British Expeditionary Force, mais Arthur Currie, en tant que commandant national et dirigeant expérimenté, avait le pouvoir d’exiger plus d’armes, d’ingénieurs et de camions pour ses troupes que pour tout autre corps britannique. Dès 1918, les militaires canadiens étaient considérés comme les troupes de choc des forces britanniques.

Amiens, du 8 au 11 août

La bataille d’Amiens a marqué le triomphe d’une opération organisée dans le secret : le Corps canadien avait préparé son assaut-surprise contre l’Allemagne, transportant secrètement troupes et matériel au front. L’attaque, rendue possible grâce à l’assaut coordonné de l’infanterie, de l’artillerie, de l’aviation et des chars – le plus important de la guerre –, a permis au Corps canadien d’accomplir une percée inattendue dans les lignes allemandes, y avançant rapidement et profondément.

Parmi les principaux artefacts se trouvent la carabine du soldat et tireur d’élite Henry Norwest ainsi qu’un livret exhortant les militaires à se taire pour assurer la nature secrète de l’opération. Sur un grand écran sont présentées de rares séquences filmées de chars d’assaut en action durant la Première Guerre mondiale.

Arras, du 26 août au 2 septembre

À la fin d’août, le Corps canadien a reçu l’ordre de gagner les tranchées allemandes bien défendues à l’est d’Arras. Protégée par un barrage de tirs roulant, l’infanterie canadienne a attaqué des casemates en béton défendues par des mitrailleuses allemandes. La bataille, âpre et meurtrière, est racontée par des témoins oculaires et illustrée par de grandes images et des artefacts clés. La réplique d’une casemate, accompagnée d’un paysage sonore réaliste, évoque habilement les difficultés qu’ont pu rencontrer les militaires canadiens.

Cette section explore également le rôle vital de la médecine de combat. Des pansements, une trousse chirurgicale, des discussions sur les nouvelles techniques de transfusion sanguine et une borne d’interaction numérique aideront le public à comprendre à quel point la rapidité du transport des personnes blessées vers les unités médicales – où travaillaient des médecins, des chirurgiens et des infirmières – représentait souvent une question de vie ou de mort.

Centre d’activités John-C.-Eaton

Cette aire offre de prendre une pause intellectuelle et émotionnelle des séries de batailles présentées. Grâce à un jeu interactif sur table, les membres du public pourront en apprendre plus sur les tactiques requises pour mener une approche interarmes en tentant de coordonner infanterie, chars d’assaut, artillerie, aviation et communications. Des récits de témoins oculaires, des photographies et des oeuvres d’art illustrent la façon dont les militaires ont composé avec les contrecoups de la bataille. Un coin salon propose un endroit propice à la détente et à la réflexion.

Cambrai, du 27 septembre au 9 octobre

C’est grâce à l’expertise de ses unités de génie, à d’habiles tactiques et au courage extraordinaire de ses militaires que le Corps canadien a réussi la traversée du canal du Nord. Une fois le redoutable obstacle franchi, les troupes canadiennes ont dû combattre un ennemi tenace pour poursuivre leur marche en direction de Cambrai et s’emparer de cette ville stratégique, qui était un centre de logistique pour l’approvisionnement et le transport ferroviaire.

Une présentation audiovisuelle, des cartes et des documents d’archives racontent le déroulement du plan audacieux et risqué de Currie pour s’emparer du canal du Nord et de Cambrai. Les membres du public pourront découvrir comment les ingénieurs canadiens ont construit des ponts sur le canal pour assurer le déplacement des canons, des ravitaillements et des véhicules. Des histoires personnelles et des artefacts témoignent de la bravoure des militaires canadiens au combat. Une Croix de Victoria décernée au capitaine John MacGregor atteste de la nature héroïque des actions qu’il a accomplies alors qu’il menait ses troupes au combat.

Mons, du 10 octobre au 11 novembre

À la suite de la perte de Cambrai, les troupes allemandes ont battu en retraite. Le Corps canadien s’est lancé à leur poursuite, franchissant chaque jour des dizaines de kilomètres et s’engageant dans des combats sporadiques pour libérer les collectivités françaises et belges. Le public pourra ressentir l’espoir renaissant qui a marqué les dernières semaines de combats, notamment lors de la bataille définitive de Valenciennes (du 31 octobre au 2 novembre), de la prise de Mons (le 11 novembre) et de l’Armistice, plus tard dans la journée. Une présentation audiovisuelle lui fera revivre la tension des tout derniers moments de la Première Guerre mondiale, dont la mort du soldat canadien George Price, qui est survenue seulement deux minutes avant le cessez-le-feu de 11 h et la fin officielle du conflit.

La fin de la Guerre

Près de 300 000 militaires canadiens sont rentrés au pays avec un avenir incertain et le souvenir de pertes horribles – environ 60 000 Canadiens et Canadiennes en uniforme ont perdu la vie durant la guerre et des milliers d’autres par la suite. Bon nombre des personnes rentrées au pays ont dû composer avec des blessures physiques ou psychologiques. Currie, l’un des commandants militaires alliés parmi les plus efficaces et les plus chevronnés, a été critiqué pour ses décisions et accusé d’avoir été insensible à l’égard des militaires canadiens, en particulier lors de la campagne des Cent Jours. Currie a finalement été disculpé, et le souvenir de la guerre s’est peu à peu estompé… sans jamais s’effacer. Depuis un siècle, la population canadienne essaie d’accepter les sacrifices qui ont transformé le pays à tout jamais.

L’exposition Victoire 1918 – Les 100 derniers jours recrée certains éléments de la bataille; quelques images montrent des militaires blessés ou tués.

 

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Cette exposition est réalisée par le Musée canadien de la guerre avec le généreux soutien de John et Elizabeth Irving.

Partenaire d’exposition :
Logo - Office national du film du Canada

Cette exposition est également soutenue par John Scott Cowan, Ph. D., et par la fondation Sir Joseph Flavelle. Le Musée canadien de la guerre tient aussi à remercier sincèrement de leur soutien ses partenaires officiels du centenaire de la Première Guerre mondiale : John et Pattie Cleghorn et leur famille; le colonel honoraire (retr.) John C. Eaton, O.Ont., K.St.J., D.Com. et le colonel honoraire (retr.) Sally Horsfall Eaton, S.S.St.J., C.D., I.A., LL.D.; les Amis du Musée canadien de la guerre; VISITFLANDERS; et la fondation R. Howard Webster.