plaque du souvenir
Signaler une erreur- Numéro de l'objet 20130228-003
- Événement 1914-1919 Première Guerre mondiale
- Affiliation --
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Artiste / Artisan / Fabricant
Preston, Edward Carter
Royal Arsenal - Date de production 1918-1920
- Lieu d'utilisation Continent - Amérique du Nord, Pays - Canada
- Catégorie Objets de communication
- Sous-catégorie Symbole personnel
- Département Armes et technologie
- Musée MCG
- Date minimale 1918/01/31
- Date maximale 1920/12/31
- Inscription (obverse/avers): HE DIED FOR FREEDOM AND HONOUR HUBERT MAURICE BOLAM; E.C.P.; 13 (reverse/verso): W; (certificate/certificat): BUCKINGHAM PALACE. I join with my grateful people in sending you this memorial of a brave life given for others in the Great War. George R.I.
- Matériaux Bronze, Carton, Papier
- Constituant de l’Arme Corps expéditionnaire canadien
- Unité 72e bataillon d'infanterie canadien
- Personne / Institution Sujet, Bolam, Soldat Hubert Maurice
- Mesures Épaisseur 0.5 cm, Diamètre extérieur 12.0 cm
- Légende projet de médailles- Bolam, Hubert Maurice
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Information supplémentaire
Hubert Maurice Bolam est né en Angleterre le 22 août 1899. Selon les registres gouvernementaux canadiens des arrivées d’étrangers, il arrive au Canada par les États-Unis en 1909, avec sa mère, Elizabeth, et d’autres membres de sa famille.
Commis de son métier, Bolam s’engage dans le 172e bataillon d'infanterie canadien (Rocky Mountain Rangers) à Kamloops, en Colombie-Britannique, le 21 décembre 1915. Sur sa feuille d’engagement, il précise qu’il a été membre du 13e régiment des Rocky Mountain Rangers, un régiment de milice, pendant quatre mois. Bolam n’a que 16 ans quand il s’engage, mais il prétend être né le 27 juin 1897, ce qui lui donne l’âge requis pour le service militaire (18 ans).
Bolam et son unité embarquent pour l’Angleterre le 25 octobre 1916 et arrivent à destination six jours plus tard. L’unité se rend ensuite au camp Bramshott, complexe militaire canadien dans le Hampshire, pour y poursuivre son entraînement. Le 13 décembre 1916, Bolam va en France, étant affecté au 2e bataillon des fusiliers canadiens à cheval. Il rejoint le bataillon en campagne le lendemain. En mai 1917, terrassé par la grippe, il est admis à l’Hôpital fixe canadien no 7 à Étaples, en France. Il semble qu’on ait découvert son âge véritable lors de son séjour à l’hôpital. Son dossier indique qu’une fois guéri, il est envoyé au camp Seaford, en Angleterre, à la fin de juin 1917 pour être démobilisé parce qu’il est mineur. Mais cette démobilisation n’a jamais lieu. Bolam est plutôt transféré au Boys’ Battalion à Bexhill-on-Sea, où s’entraînent les soldats mineurs jusqu’au moment où ils atteignent l’âge requis au Canada pour servir en zone de guerre (19 ans). En juillet 1918, Bolam, qui répond dorénavant à cette exigence, quitte le Boys’ Battalion et rejoint le 1er bataillon de réserve au camp Bramshott, complexe militaire canadien dans le Hampshire, où il attend d’être envoyé comme renfort dans une unité de combat en France. C’est ainsi qu’à la fin d’août 1918, il est affecté au 72e bataillon d'infanterie canadien (Seaforth Highlanders of Canada), qu’il rejoint en campagne le 6 septembre 1918. Bolam est tué au combat 23 jours plus tard, quand le 72e bataillon, déjà décimé, attaque pour la seconde fois en trois jours, avec succès, des positions allemandes autour du canal du Nord.
Hubert Maurice Bolam est enterré au cimetière canadien de Cantimpre (appelé autrefois cimetière britannique de la ligne Marcoing), à Sailly, en France.