béret
Signaler une erreur- Numéro de l'objet 19830653-001
- Événement 1939-1945 Seconde Guerre mondiale
- Affiliation --
- Artiste / Artisan / Fabricant Kangol Wear Limited
- Date de production 1945
- Lieu d'utilisation Continent - Amérique du Nord, Pays - Canada
- Catégorie Objets personnels
- Sous-catégorie Vêtement, couvre-chef
- Département Vêtements et insignes
- Musée MCG
- Date minimale 1945/01/01
- Date maximale 1945/12/31
- Inscription KANGOL WEAR LIMITED 7; (broad arrow); 1945; 7 W (ARROW) U 127
- Matériaux Coton, Laine de mammifère, Cuir de mammifère, Métal
- Branche CANADIAN PARACHUTE CORPS
- Grade caporal
- Constituant de l’Arme Armée canadienne
- Unité 1er Bataillon canadien de parachutistes
- Mesures Hauteur 7.0 cm, Longueur 27.5 cm, Largeur 24.5 cm
- Légende Le caporal Frederick George Topham, VC
- Information supplémentaire Ce béret appartenait au caporal Frederick George Topham, un aide-soignant du 1er Bataillon canadien de parachutistes qui reçut la Croix de Victoria pendant la campagne de Rhénanie. Atteint au nez en soignant un parachutiste sous le feu de l'ennemi, Topham transporta le soldat en lieu sûr et retourna secourir d'autres blessés.
- Légende Frederick George TOPHAM, VC
- Information supplémentaire Topham mérita la Croix de Victoria, le 24 mars 1945, près de Diersfordter Wald, en Allemagne. Sa citation se lit ainsi : « Le 24 mars 1945, le caporal Topham, alors infirmier, fut parachuté avec les membres de son bataillon dans une zone défendue avec acharnement, à l'est du Rhin. Vers 11 h, alors qu' il traitait des camarades blessés en sautant, il entendit un appel à l' aide d' un blessé, à découvert. Deux infirmiers venant d' une ambulance de campagne se rendirent vers lui, l' un après l' autre, mais furent tués en #NEWLINE# s' agenouillant à ses côtés. Sans hésitation et de son propre chef, le caporal Topham s' avança sous un tir nourri pour aller remplacer ces infirmiers tombés sous ses yeux. Pendant qu' il prodiguait des soins au blessé, il fut lui-même atteint au nez. Malgré d' abondants saignements et d' intenses souffrances, il poursuivit sa tâche. Après avoir prodigué les premiers soins au blessé, il le transporta graduellement et lentement à l' abri d' un bois, toujours sous les balles ennemies. Au cours des heures qui suivirent, le caporal Topham refusa toutes les offres d' aide médicale qu' on lui proposa pour soigner sa propre blessure. Il travailla avec un dévouement extrême pendant toute cette période pour soigner les blessés au mépris total du tir nourri et précis de l' ennemi. Ce n' est que lorsque tous les blessés furent soignés qu' il consentit à se faire traiter. On ordonna son évacuation immédiate, mais il insista avec une telle ardeur qu'il fut autorisé peu après à reprendre ses fonctions. En rentrant dans sa compagnie, il aperçut un véhicule transporteur de troupes qui avait été touché. Des obus de mortiers ennemis tombaient encore, le véhicule brûlait intensément et ses propres munitions de mortier explosaient. Un officier d' expérience qui se trouvait sur place avait prévenu tous les soldats de ne pas s' en approcher. Cependant, Topham sortit seul, faisant fi des munitions qui explosaient et du tir de l' ennemi, et secourut les trois occupants. Il ramena ces hommes à découvert et, bien que l' un d' eux soit mort presque immédiatement par la suite, il prit les dispositions voulues pour faire évacuer les deux autres qui lui doivent sans doute la vie. Le sous-officier fit preuve d' un courage des plus remarquables. Pendant six heures d' intenses souffrances presque constantes, il posa une série de gestes d' une bravoure exceptionnelle et son altruisme peu commun inspira tous ceux qui en furent témoins. »