dessin croquis, Infantry
Signaler une erreur- Numéro de l'objet 19710261-2054
- Événement 1939-1945 Seconde Guerre mondiale
- Affiliation --
- Artiste / Artisan / Fabricant Colville, Capitaine Alex
- Date de production 1945
- Catégorie Objets de communication
- Sous-catégorie Art
- Département Art et monuments
- Musée MCG
- Date minimale 1945/01/01
- Date maximale 1945/12/31
- Médium crayon
- Support papier
- Matériaux Sans objet
- Branche Branche de l'infanterie
- Constituant de l’Arme Armée canadienne
- Unité 3e d'infanterie du Canada
- Mesures Hauteur 19.0 cm, Largeur 22.6 cm
- Légende Alex Colville (1920 - 2013)
- Information supplémentaire Internationalement reconnu comme l'un des principaux artistes canadiens, Alex Colville a passé la plus grande partie de sa jeunesse à Amherst, en Nouvelle-Écosse, et a fréquenté plus tard l'Université Mount Allison, à Sackville (Nouveau-Brunswick), non loin de là. Après avoir obtenu son diplôme, il s'est enrôlé dans l'Armée canadienne et y a été nommé artiste de guerre. Dès son arrivée à Londres, Colville a été affecté à une unité d'intendance dans le Yorkshire. Il s'est rendu par la suite en Méditerranée, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. En 1946, il est retourné à Mount Allison pour y enseigner. Après sa retraite en 1963, Colville s'est consacré entièrement à la peinture. Il s'est fixé à Wolfville en 1973, et de 1981 à 1990 il a été chancelier de l'Université Acadia.
- Légende Fantassins près de Nimègue en Hollande, 1946; Fantassins, 1945; Étude de main, 1945
- Information supplémentaire Tous les artistes de guerre avaient l'habitude de faire des esquisses mais le travail d'Alex Colville est unique en ce que beaucoup de ses dessins préliminaires pour ses peintures ont survécu. Parfois la peinture terminée est extrêmement proche du dessin original, alors que d'autres fois, les esquisses n'ont servi que pour un petit détail du tableau. Dans l'ensemble, néanmoins, les dessins de Colville nous offrent une occasion rare de comprendre le processus créateur de la peinture de guerre. Colville nota également dans son journal : " peindre par temps froid présente plusieurs difficultés. Un jour d'hiver ordinaire, il est impossible de travailler dehors pendant plus d'une heure à la fois, car alors mes mains sont engourdies. L'aquarelle ne sèche pas dehors, et parfois même elle gèle sur le papier ou dans les godets. Une solution est de partir en jeep jusqu'à un point de vue choisi et de peindre depuis l'intérieur du véhicule chauffé à l'aide d'un appareil de chauffage au mazout. Une autre, dans les endroits où on ne peut pas se rendre en jeep, consiste à peindre dehors, mais à se réfugier de temps en temps dans un abri ou une maison pour faire sécher les couleurs devant un poêle. Une troisième solution consiste à faire des croquis rapides sur les lieux et de réaliser les oeuvres de plus grande dimension au cantonnement à partir de ces dessins. " Le Musée canadien de la guerre possède 17 esquisses associées à Fantassins près de Nimègue en Hollande, toile émouvante représentant des soldats de la 3e Division d'infanterie canadienne marchant péniblement le long d'un polder hollandais. Les dessins préliminaires montrent que Colville a travaillé les détails des uniformes et des parties spécifiques des postures et de l'anatomie des soldats. Il a cependant utilisé deux concepts pour la peinture finie. L'un d'eux montre les figures avançant vers le spectateur, et l'autre en s'éloignant. La seule aquarelle terminée montre ce deuxième choix, ce qui donne à penser que la composition finale n'est pas celle que l'artiste avait en vue à l'origine. Colville décrit lui-même brièvement dans son journal les étapes de la composition de son tableau : " Le 1er février [1945] j'ai commencé ma première grande toile - le sujet était des fantassins marchant à la queue leu leu le long d'une route. Ce matin-là, j'ai fait plusieurs esquisses du Royal Winnipeg Rifles marchant, puis une étude d'une route désolée. Le lendemain ... j'ai fait un dessin à la plume et au lavis intitulé Fantassins, à partir des esquisses de la veille. "