peinture, A War Record
Signaler une erreur- Numéro de l'objet 19710261-0766
- Événement 1914-1919 Première Guerre mondiale
- Affiliation --
- Artiste / Artisan / Fabricant Turner, Stanley Francis
- Date de production --
- Lieu d'utilisation Continent - Amérique du Nord, Pays - Canada
- Catégorie Objets de communication
- Sous-catégorie Art
- Département Art et monuments
- Musée MCG
- Inscription (recto): WIZZ-BANG CORNER; Fragments From France; DAVISVILLE AVE; BUY VICTORY BONDS
- Médium gouachetempera
- Support papier
- Matériaux Sans objet
- Constituant de l’Arme Corps expéditionnaire canadien
- Mesures Hauteur 66.2 cm, Largeur 96.6 cm
- Légende Un souvenir de guerre
- Information supplémentaire Cette peinture représente des anciens combattants faisant l'objet d'intérêt et de curiosité après leur retour au Canada. Le cadre est le carrefour de l'avenue Davisville et de la rue Yonge, à Toronto, près de l'Orthopaedic Military Hospital, qui disposait de 180 lits et d'une fabrique de jambes artificielles. Le graffiti « Wizz-Bang Corner », qui vient du nom des obus ennemis de petit calibre pendant la guerre, indique peut-être qu'il s'agissait d'un lieu de rassemblement pour les anciens combattants, qui pouvaient s'y reposer ou mendier. « Fragments From France » (Fragments de France), en petits caractères au-dessus du banc, fait référence à une publication du célèbre dessinateur humoristique britannique Bruce Bairnsfather. On y décèle aussi un certain humour noir, car parmi les anciens combattants représentés figurent des soldats qui ont subi des blessures permanentes, dont un amputé.
- Légende Un souvenir de guerre
- Information supplémentaire Des anciens combattants de la Première Guerre mondiale sont assis à l'extérieur de l'Orthopaedic Military Hospital de Toronto, où l'on fabriquait des membres artificiels. Certains d'entre eux appelaient familièrement l'intersection de l'avenue Davisville et de la rue Yonge « Whizz-Bang Corner », en souvenir d'un endroit du Front occidental ainsi baptisé. Les rues de Toronto étaient beaucoup moins dangereuses, mais les anciens combattants avaient de nouveaux défis à relever au moment de réintégrer la société de l'après-guerre.