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MCG 20000105-016
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MCG 19950034-003.1
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19950034-003.1 Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19950034-003.2
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19950034-003.2 Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19950034-003.3
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
MCG 19950034-003.3 Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre

Lieutenant

Dougall, Thomas

Unité

18e bataillon d'infanterie canadien (Western Ontario)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

535560

naissance

1897/11/11

Middlesex, Royaume-Uni, Angleterre

mort

1917/08/19

France

la tombe

cimetière communal de Barlin, France

le sexe

Homme

Thomas Dougall est né dans le Middlesex, en Angleterre, le 11 novembre 1897. Il est le quatrième des sept enfants de Robert et d’Amy Dougall.

C’est en juin 1913, à l’âge de 15 ans, que Dougall immigre au Canada et s’installe à Guelph, en Ontario. Ouvrier agricole, il s’engage dans le 18e bataillon d'infanterie canadien (Western Ontario) à Guelph le 24 octobre 1914. Même si sa feuille d’engagement indique qu’il avait 18 ans, il n’en avait en réalité que 16. Chose intéressante, la date de naissance qui figure sur la feuille est exacte.

Le 18 avril 1915, Dougall part en Angleterre avec son unité à bord du SS Grampian, embarquant à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Ils arrivent à destination le 29 avril 1915. Le 18e bataillon se rend alors à Folkestone, dans le Kent, pour y poursuivre son entraînement et finir de se préparer à combattre en France. Durant son séjour à Folkestone, Dougall perd sept jours de solde pour avoir quitté la caserne sans permission.

Le 14 septembre 1915, Dougall embarque pour la France avec le 18e bataillon et arrive à destination le lendemain. À la fin de mai 1916, il est hospitalisé pendant une semaine à cause d’une entorse au genou. Peu après son retour au service, il est nommé caporal intérimaire pour une période d’un mois (juillet 1916). Comme il fait preuve de leadership, Dougall reçoit une commission temporaire de lieutenant le 17 février 1917. Environ trois mois plus tard, le président de la France décerne à Dougall la Médaille militaire française pour « services distingués rendus pendant la campagne ».

Le 17 août 1917, durant la bataille de la cote 70, Dougall est blessé par un obus à la tête, aux bras, au dos et à la colonne vertébrale. Il meurt deux jours plus tard au poste d’évacuation sanitaire n° 6. Dans le journal de guerre du 18e bataillon, l’auteur écrit à propos de la mort de Dougall : « Son courage et son énergie ont été une grande source de fierté pour le bataillon, et son travail a été d’une valeur inestimable, non seulement pour le bataillon, mais aussi pour la brigade et la division. » L’examen du journal montre que ces mots ne sont pas simplement des platitudes. Dans les jours qui ont précédé sa mort, par exemple, Dougall a dirigé de nombreux raids et missions de reconnaissance dans le no man’s land. Selon le journal de guerre, il aurait alors recueilli d’importants renseignements sur les positions allemandes et fait prisonniers plusieurs soldats. Il n’en était d’ailleurs pas à ses premiers exploits.

Le 26 septembre 1917, on décerne la Croix militaire à Dougall à titre posthume, en reconnaissance de ses capacités et de sa bravoure.

Thomas Dougall est enterré au cimetière communal de Barlin, en France.

Croix militaire

« Pour bravoure insigne et dévouement au devoir. Il a accompli deux missions de reconnaissance de jour de grande valeur dans des maisons situées dans le no man’s land, et il a découvert des emplacements de mitrailleuses, des abris et des tunnels, ainsi que deux emplacements de mortiers de tranchées, sur lesquels il a pu diriger les tirs de notre artillerie avec un grand succès quand il est retourné sur nos lignes. »

– London Gazette, 8 janvier 1918, supplément 30466

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire