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Avec l’aimable autorisation de Collections IWM: https://www.flickr.com/photos/imperialwarmuseum/9493317663/
Avec l’aimable autorisation de Collections IWM: https://www.flickr.com/photos/imperialwarmuseum/9493317663/

lieutenant-colonel

Anderson, Alexander Alderson

Unité

compagnie de transmissions de la 2e division

Branche

Corps royal canadien des transmissions

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

naissance

1889/09/23

Carleton County, Ottawa, Ontario, Canada

mort

1973/03/08

Ottawa, Ontario, Canada

la tombe

cimetière Beechwood, Ottawa, Ontario

le sexe

Homme

Alexander Alderson Anderson est né le 23 septembre 1889 près d’Ottawa, du Lcol William et de Dorothy Anderson. Son père, un vétéran des raids des Fenians, était un membre respecté de la communauté canadienne du génie civil. Il avait été responsable de la conception et de l’installation de nombreux phares et stations de signalisation sur les deux côtes et sur les Grands Lacs et avait été nommé ingénieur en chef et surintendant général des phares en 1891. Membre actif de la milice, le colonel commande le 43e Régiment et représente le Canada au sein de l’équipe de fusiliers Bisley au début du siècle. Alexander, le quatrième fils d’une famille de cinq enfants, grandit à Ottawa et fréquente le Lisgar Collegiate et le collège Ashbury avant de faire ses études au Collège Militaire Royal, où il obtient un diplôme avec mention en 1909. Il entreprend ensuite des études à l’Université McGill en vue d’obtenir un baccalauréat en sciences avant de suivre les traces de son père et de faire son entrée à la fonction publique fédérale à titre d’ingénieur adjoint. Il fait aussi partie de la milice canadienne à titre d’officier de réserve pendant cette période.

Quand il est accrédité auprès du Corps expéditionnaire canadien, le 8 février 1915, il est célibataire et inscrit l’adresse de son père au 64, rue Cooper à Ottawa, comme lieu de résidence. Il s’enrôle comme lieutenant dans le Corps du génie canadien et entre dans la 2e Compagnie divisionnaire canadienne de transmissions à son arrivée en France au Dépôt du district No 2, le 15 septembre 1915, dès la première mouture de cette unité. A la fin de l’année, il suit un cours de 4 semaines en « communication sans fil ». Après avoir souffert d’une laryngite en février 1916, il devient l’officier commandant la 4e section de la compagnie. Le 24 juin, il est promu capitaine et devient caporal suppléant de la compagnie. Le journal de guerre de la compagnie pour le mois de juin 1917 indique qu’il avait été mentionné dans des dépêches le 9 avril 1917 – vraisemblablement pour ses actes le premier jour de la bataille de la crête de Vimy. Il est promu de nouveau au grade de major le 24 avril 1917 et placé au commandement de la 2e Compagnie divisionnaire des transmissions et en demeurera le commandant jusqu’à sa dissolution, après la guerre. Il est de nouveau cité dans les dépêches par Douglas Haig le 11 novembre 1917. On ne sait pas exactement pourquoi, mais cela se passe peu de temps après que la 2e Division canadienne eut finalement capturé Passchendaele dans l’offensive britannique ratée de la troisième bataille d’Ypres. En 1918, Anderson reçoit l’Ordre du service distingué dans la liste d’honneur du Nouvel An « pour ses performances exceptionnelles sur le terrain ». En décembre 1918, Sir Douglas Haig lui décerne une autre mention dans ses dépêches. Il ne sera rapatrié de France qu’en avril 1919, puis revient au Canada à bord du HMT Cedric le 19 mai 1919 et est démobilisé le 28 mai.

En tant que simple civil, il semble être revenu à son métier d’ingénieur civil. Il épouse Helen Jervis le 8 septembre 1928 et habite alors à Fort William. Il poursuit sa carrière d’ingénieur au gouvernement fédéral à Toronto, à London et à Ottawa, en Ontario. Il poursuit également sa carrière de milicien dans l’entre-deux-guerres, commandant le poste d’évacuation sanitaire de la 1re Compagnie de transmissions (CCS) et la 1re Division des transmissions de la Réserve, CCS en 1925. Sa collection de médailles comprend également la Médaille de guerre de la Seconde Guerre mondiale et la Médaille (et barrette) canadienne du service volontaire, indiquant ainsi son service dans l’armée canadienne alors qu’il servait dans le Corps Royal Canadien des transmissions, tant au Canada que dans les pays étrangers. Dans ce dernier cas, à son retour, il devient le 2 caporal suppléant du Centre d’instruction du Corps royal canadien des transmissions à Kingston et, en novembre 1944, il reçoit la Médaille d’efficacité en reconnaissance de 20 ans de service dans la milice canadienne et se voit également remettre la médaille du couronnement, en 1953. Après un bref passage au ministère des Travaux publics à Ottawa en 1945, il prend sa retraite plus tard cette année-là.

Il est décédé subitement le 8 mars 1973 à l’âge de 83 ans et est inhumé au Cimetière national Beechwood, à Ottawa.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire