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sergent-major de compagnie

MacKissock, William B.

Unité

16e bataillon d'infanterie canadien

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

420816

naissance

1888/11/14

Glasgow, Écosse

mort

1917/04/09

France

la tombe

cimetière militaire d’Écoivres, France

le sexe

Homme

William MacKissock est né à Glasgow, en Écosse, le 14 novembre 1888. Il est le fils de Peter et d’Annie MacKissock. Son père est maître maçon. On ignore quand MacKissock a immigré au Canada.

Il est entrepreneur lorsqu’il s’engage dans le 43e bataillon d'infanterie canadien (Cameron Highlanders of Canada) à Winnipeg, au Manitoba, le 18 décembre 1914 avec le grade de sergent. Il possède déjà trois ans et demi d’expérience militaire, acquise au sein du 79th Cameron Highlanders of Canada, un régiment de milice d’où provient le 43e bataillon. Après avoir suivi une formation initiale au Canada, MacKissock part pour l’Angleterre avec son unité le 1er juin 1915 à bord du SS Grampian et arrive à destination le 9 juin 1915.

Peu après son arrivée en Angleterre, MacKissock est transféré au 16e bataillon d'infanterie canadien. Il rejoint son unité en France le 17 juillet 1915. Trois mois plus tard, il est promu au grade de sergent quartier-maître. Blessé à la tête par des tirs d’obus au cours de la bataille du mont Sorrel, en Belgique, MacKissock est admis à l’Hôpital général canadien n° 3 à Dannes-Camiers, en France, le 14 juin 1916. Une fois remis, trois mois plus tard, il rejoint son bataillon. Le 6 janvier 1917, on lui décerne la Médaille militaire pour la bravoure dont il a fait preuve lorsque son unité a tenté en vain de s’emparer de la tranchée Regina le 8 octobre 1916, pendant la bataille de la Somme. MacKissock est à nouveau blessé à la tête par des éclats d’obus le 9 avril 1917, pendant la bataille de la crête de Vimy. Il est évacué du champ de bataille, mais sa blessure s’avère mortelle et il meurt le jour même au poste de la 4e ambulance de campagne canadienne. Selon les documents disponibles, s’il avait survécu à la bataille, il aurait été promu au grade de sergent major de compagnie. On lui a accordé ce grade à titre posthume. William MacKissock est enterré au cimetière militaire d’Écoivres, en France.

Médaille militaire

« Le 8 octobre 1916, pendant le combat, sa compagnie ayant été éparpillée et brisée, il en a rallié les membres restants et les a de nouveau dirigés pour l’attaque. Et après s’être heurté à des barbelés, il est entré dans la tranchée et a dispersé l’ennemi. S’il n’avait pas agi ainsi, nous n’aurions pas pu nous emparer de cette partie de la tranchée.Au cours du repli devenu nécessaire quelques heures plus tard, il a conduit ses hommes avec une grande habileté. Il a toujours été un soldat enthousiaste et plein de ressources. »

– Canada, Military Honours and Awards Citation cards, 1900–1961

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire