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De Wolf, J.H. Our Heroes in The Great World War. Ottawa: The Patriotic Publishing Co., 1919.
De Wolf, J.H. Our Heroes in The Great World War. Ottawa: The Patriotic Publishing Co., 1919.

Soldat

Brooke, William

Unité

2e bataillon d'infanterie canadien (Eastern Ontario)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

8186

naissance

1893/08/15

Huntingdon, Québec, Canada

mort

1917/03/13

Belgique

la tombe

Cimetière de la ville de Bruxelles, parcelle X.11.3

le sexe

Homme

William Brooke est né le 15 août 1892 à Huntingdon, Québec. Il était le fils de Charles J. Brooke et de son épouse Mary, et l’arrière-petit-neveu de Sir James Brooke, qui, après avoir réprimé la rébellion des Dyaks à Bornéo, avait été nommé souverain du Sarawak en 1840. Le père de William Brooke était avocat avant de devenir procureur du comté à Hull. En 1901, la famille avait déménagé à Ottawa avec William, l’aîné de trois enfants. Dix ans plus tard, ils vivaient sur la rue McLaren.

William s’est joint au Corps expéditionnaire canadien (CEC) 3 septembre 1914, au sein du 2e bataillon d'infanterie canadien (Eastern Ontario) à Valcartier. À cette époque, le 2e bataillon était constitué d’un amalgame de régiments de milice provenant de diverses villes de l’Est de l’Ontario. Il a d’abord navigué vers l’Angleterre en septembre, mais a été retenu à Gaspé par crainte d’une attaque sous-marine. Finalement, l’unité est partie à bord du SS Cassandra dans le cadre d’un convoi de trente navires le 30 octobre. Après un entraînement initial en Angleterre, le bataillon est embarqué à bord du SS Blackwell le 7 février 1915 et s’est retrouvé rapidement dans les tranchées d’Armentières moins de deux semaines plus tard. C’est à Ypres (22 avril - 25 mai 1915) qu’a eu lieu sa première bataille, qui a commencé avec la première attaque majeure de la guerre lorsque les troupes allemandes ont relâché du chlore gazeux. Les unités canadiennes ont été déplacées pour sceller la rupture des lignes françaises occasionnée par l’attaque au gaz. Les pertes canadiennes ont été lourdes, particulièrement au sein des 13e et 10e bataillons, et le 2e bataillon a été éprouvé par 543 décès, blessés et disparus. Le soldat Brooke faisait partie des 307 personnes manquantes à la fin de la première phase de la bataille. Le 28 juillet 1915, les autorités allemandes ont confirmé des informations selon lesquelles Brooke aurait été fait prisonnier de guerre. Il a d’abord été détenu dans un camp à Giesen, puis à Bokeloh, à Hanovre. Là-bas, en juin 1916, Brooke et 25 autres hommes ont été impliqués dans une émeute que les Allemands ont qualifiée de « mutinerie » en refusant de travailler. Ils ont été condamnés à 12 ans de prison. Brooke a été envoyé dans une prison à haute sécurité dans un château de Wahn bei Koln, où il est décédé d’une pneumonie le 13 mars 1917.

Brooke est enterré au cimetière de la ville de Bruxelles, parcelle X.11.3, dans la section des sépultures de guerre du Commonwealth. On se souviendra de lui à la page 207 du Livre du Souvenir de la Première Guerre mondiale à Ottawa. Après la guerre, un certain nombre de Canadiens de premier plan ont incité le conseil d’administration de Canadian Geographic à se souvenir du sacrifice du jeune soldat. En 1919, une montagne du Yukon a été nommée en son honneur.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire