Des artefacts apportent une touche d’authenticité à Cheval de guerre

Le 25 avril 2012

Succès de librairie, production scénique primée et superproduction réalisée par Spielberg : pour des millions de lecteurs et de spectateurs Cheval de guerre évoque de façon vivante l’héroïsme et les tragédies des unités de cavalerie de la Première Guerre mondiale. Mirvish Productions franchit une nouvelle étape dans cette quête d’authenticité. Sa production de War Horse, présentée depuis peu à Toronto, s’accompagne d’une mini-exposition organisée par le Musée canadien la guerre.

Cheval de guerre, roman de l’auteur britannique Michael Morpurgo publié pour la première fois en 1982, raconte l’histoire d’un jeune Britannique, Albert, et de son cheval adoré, Joey, vendu par le père d’Albert à la cavalerie et envoyé sur les champs de bataille de France au déclenchement de la guerre de 14-18. Peu avant la fin du conflit, Albert s’enfuit pour joindre l’armée et ramener Joey à la maison.

L’inspiration de Michael Morpurgo lui vient de ses rencontres avec des hommes qui ont combattu durant cette guerre en tant que membres des unités de cavalerie britanniques. Ces unités ont côtoyé la cavalerie canadienne et ces liens se reflètent dans la mini-exposition du Musée. On y présente l’uniforme, les armes, le harnachement et d’autres pièces d’équipement utilisés par un membre de la cavalerie canadienne ainsi qu’un carabinier monté de l’armée impériale allemande. Sont exposés aussi des instruments chirurgicaux d’un vétérinaire militaire canadien et une boîte d’éclats d’obus qu’il a retirés de chevaux blessés.

Durant la majeure partie de la guerre, l’usage de mitrailleuses, les barrages d’artillerie et des tranchées bien défendues limitèrent l’apport stratégique de la cavalerie, tout en créant des conditions de vie effroyables tant pour les chevaux que pour les soldats. Les chevaux jouèrent cependant un rôle essentiel : ils ont tiré les chariots d’équipement et les canons à travers la boue profonde des champs de bataille, là où les camions s’enlisaient.

Plus d’un million de chevaux de cavalerie des forces alliées ont péri entre 1914 et 1918, la plupart à la suite d’une maladie ou par épuisement.