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Armure

Exposition spéciale

Armure

Jusqu’au 3 septembre 2018

Aujourd’hui

9 h - 19 h

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Qu’il s’agisse de chevaliers du Moyen Âge ou d’Iron Man, tous les guerriers et les superhéros veulent rentrer sains et saufs. Pendant des milliers d’années, des individus ont confectionné des armures afin de se protéger contre les armes meurtrières, mais parfois aussi pour afficher un peu de leur personnalité. Cet été au Musée canadien de la guerre, venez comparer des armures de la Renaissance à un uniforme de combat contemporain. Venez aussi voir de plus près des casques de la LNH ainsi qu’un costume de combattant recouvert de balles qui a été primé aux Oscars. Que ce soit sur la glace, au grand écran ou sur les champs de bataille, le temps est venu d’enfiler son armure.

Zone 1 : L’armure de combat
Au fil des siècles, les armures du Moyen Âge et de la Renaissance ont su protéger contre les épées, les poignards, les arbalètes et même les premières armes à feu. À mesure que les armes ont évolué, les armuriers ont adopté de nouvelles technologies. Admirez de superbes armures d’antan et des gilets modernes en Kevlar, un matériau cinq fois plus résistant que l’acier.

Zone 2 : L’armure sportive
Dans le monde du sport, les commentateurs décrivent souvent les matchs comme s’il s’agissait de batailles. Il n’est donc pas surprenant que même les compétitions amicales exigent une protection, comme à l’époque médiévale, lorsque les participants aux joutes devaient souvent porter des armures richement ornées. Aujourd’hui, l’équipement sportif comporte du Kevlar, du plastique, du carbone et du titane pour protéger les athlètes, qu’ils soient devant les buts, sur le terrain de football ou sur un vélo.

Zone 3 : Un symbole de prestige
Les armes et les armures reflètent encore aujourd’hui le statut social. La masse de cérémonie et l’épée de parade en sont des exemples. Autrefois, un gorgerin décoratif révélait le rang d’un officier, et un hausse-col représentait une alliance conclue entre Britanniques et Autochtones. Même l’armure du samouraï en disait long sur la vaillance et le pouvoir du guerrier.

Zone 4 : Du champ de bataille à la culture populaire
Les chevaliers et leurs magnifiques armures n’ont rien perdu de leur éclat. Les films, les livres et les jeux vidéo continuent à inventer et à réinventer l’armure comme symbole de statut, mais aussi pour procurer aux joueurs un avantage sur leurs adversaires. Imaginez Iron Man sans son armure ou le monde post-apocalyptique de Mad Max sans les costumes tape-à-l’œil des guerriers. Même quand les protagonistes n’ont plus besoin de leur armure, on continue à en parler.

Une exposition réalisée par Contemporanea Progetti, en collaboration avec le Museo Stibbert (Florence, Italie) et le Musée canadien de la guerre.

 

Faits Amusants

L’anatomie de l’armure
Une armure complète comportait habituellement de 12 à 14 pièces et pesait de 18 à 20 kilos. C’est un poids inférieur à celui de l’équipement de protection que portent les pompiers et les soldats de nos jours.

Des combattants souples
Une personne en armure complète pouvait sauter, courir et se battre librement grâce aux nombreuses pièces articulées, aux charnières et aux lanières qui apportaient la flexibilité nécessaire aux endroits appropriés.

Le jeu de l’épée
Bien qu’une épée médiévale semble lourde, elle ne pesait en fait qu’entre 1 et 1,5 kg – environ autant qu’un gros régime de bananes et moins qu’un chihuahua.

Des salades dans l’espace
De quoi George Lucas s’est-il inspiré pour les heaumes arborés par Darth Vader et autres vilains de la série La guerre des étoiles? Du kabuto des anciens samouraïs? Du Stahlhelm (heaume d’acier) allemand du XXe siècle? De la salade, un casque de guerre conçu en Italie au début des années 1400? Tous ces types de casques ont un rebord légèrement recourbé qui protège la nuque. Le Stahlhelm, d’abord conçu pour l’uniforme de tranchée pendant la Première Guerre mondiale, était lui-même inspiré sur la salade médiévale.

Des armures pour les animaux
L’histoire des armures pour chevaux remonte à plusieurs milliers d’années, mais saviez-vous qu’il en existait aussi pour les éléphants et les chiens?

Des armures inspirées d’animaux
Les tortues, les porcs-épics, les tatous, les escargots, les rhinocéros, les scarabées et les crocodiles sont parmi les nombreuses espèces animales qui disposent d’une protection naturelle ayant inspiré les créateurs d’armures. Les scientifiques et les ingénieurs ont cependant également étudié les écailles de poisson, les éponges de mer, les serpents et les papillons dans leurs recherches pour la production d’armures plus légères.

Parer les balles
Le kevlar, fibre synthétique légère et résistante avec laquelle sont fabriquées les vestes pare-balles, est également utilisé dans la fabrication de nombreux produits, dont les pneus de vélo, les canoës, les raquettes de tennis de table, les cordes d’arc, les anches d’instruments à vent, les semelles de frein et les éoliennes.

Petite pause
Se vider la vessie n’est probablement pas une priorité dans le feu du combat. Cependant, à tout autre moment, il fallait procéder comme on le fait lorsqu’on porte un habit de neige : en enlevant d’abord quelques couches!

À vos agendas

Frederick Stibbert et le Museo Stibbert

Frederick Stibbert est un collectionneur anglo-italien né en 1838 à Florence, en Italie. Un héritage de son grand-père, qui a été commandant en chef de l’armée privée de la Compagnie britannique des Indes orientales, lui a permis d’assouvir sa passion pour l’art, les armures, l’armement, la restauration d’artefacts et l’organisation de reconstitutions médiévales et de la Renaissance.

Au fil des ans, Frederick Stibbert a transformé sa villa à flanc de colline et le parc attenant en un musée qui porte son nom. Sa collection de près de 50 000 objets comprend des armes et des armures issues tout particulièrement des mondes européen, musulman et japonais du XVe au XIXe siècle. Elle réunit également des peintures, des céramiques, des costumes, des tapisseries, des meubles, des objets d’art décoratifs ainsi que des artefacts archéologiques, des instruments de musique et des objets liturgiques. À sa mort, en 1906, Frederick Stibbert a légué le musée à la Ville de Florence afin d’enrichir les connaissances historiques des générations futures.