Le Canada et la Première Guerre mondiale

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Au moment du déclenchement de la guerre, la plupart des avions n’étaient pas armés et étaient surtout utilisés à des fins d’observation et de reconnaissance. Les équipages ne tardèrent pas à se tirer les uns sur les autres avec des armes manuelles et, plus tard, des mitrailleuses montées sur l’avion. Ces « chasseurs » patrouillaient le ciel pour tirer sur d’éventuels avions ou dirigeables d’observation ennemis, pour assurer la maîtrise des airs aux forces amies, et pour dissimuler les mouvements au sol aux regards ennemis.

Résolution du problème des hélices

L’emplacement de l’hélice était le principal problème à régler pour rendre les avions de combat plus meurtriers. L’endroit le plus efficace pour le fusil était à l’avant de l’appareil, près du pilote, qui pouvait alors pointer fusil et avion en même temps vers l’ennemi lors des combats aériens. Mais cela signifiait que l’on tirait à travers l’hélice qui tournait. Tirer avec la mitrailleuse vers le haut ou vers les côtés ou l’arrière n’était pas très efficace à bord d’un avion rapide, et les deux camps cherchèrent des solutions techniques au problème de l’hélice. En 1915, les Allemands introduisirent un interrupteur qui laissait les tirs de mitrailleuse passer à travers l’hélice tournante. Les Alliés trouvèrent bientôt leur propre solution, mais pas avant que nombreux avions aient été abattus.

Combats aériens

Après qu’on eut résolu le problème du tir frontal des mitrailleuses, les avions furent davantage en mesure d’affronter d’autres avions. Ces combats aériens pouvaient concerner des combattants uniques ou des escadrilles entières luttant les unes contre les autres au cours de batailles chaotiques à grande vitesse. Dans ces combats, les pilotes devinrent des « chevaliers des airs » et beaucoup furent célébrés comme des héros. En avril 1917, l’espérance de vie moyenne pour les nouveaux pilotes britanniques était de onze jours. Mais certains survivaient et devenaient plus expérimentés, tant au combat que dans la lutte pour la survie. On apprit de nouvelles tactiques, par exemple descendre en piqué hors de la lumière du soleil pour obtenir un avantage ou voler sans être vu sous des avions ennemis avant de les cribler de balles de près.

Davantage d’avions, de plus grosses batailles

En 1917, le nombre d’avions de combat avait rapidement augmenté. Les avions volaient souvent en plus grandes formations pour assurer une plus grande protection, mais quelques « loups solitaires » chassaient encore seuls. Aux combats à grande vitesse participaient souvent des dizaines d’avions qui manœuvraient sauvagement les uns contre les autres pour obtenir une position supérieure, tandis que d’autres appareils cherchaient à bombarder des cibles au sol ou à photographier les mouvements de troupes et les positions au sol.

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