Le Canada et la Première Guerre mondiale

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La bataille des cratères de Saint-Éloi fut le premier engagement majeur de la 2e division canadienne récemment arrivée d’Angleterre. Ce fut un désastre.

Cratères remplis de boue et manque d’abris

Les forces britanniques avaient déjà fait exploser une série de mines souterraines pour détruire les défenses allemandes du secteur, mais cet effort avait laissé aux attaquants d’énormes cratères remplis de boue à occuper. Quand les Canadiens vinrent prêter main forte aux troupes britanniques dans la nuit du 3 avril, ils ne trouvèrent que peu de véritables tranchées où s’abriter, et la plupart de celles-ci étaient inondées d’eau jusqu’à hauteur de taille. Le front tout entier était aussi sous l’observation et les tirs incessants des Allemands.

Deux semaines de combats violents et confus

Une série de contre-attaques allemandes le 6 avril obligèrent les Canadiens à sortir des cratères boueux et semèrent la confusion dans toute la division et dans les quartiers généraux.

Pendant deux semaines de durs combats, les commandants canadiens ignorèrent souvent où se trouvaient leurs troupes. La plupart des soldats s’abritaient des tirs nourris et, séparés par les cratères des obus, ne pouvaient fournir à leurs commandants que peu de renseignements exacts sur l’évolution de la bataille.

Quand la photographie aérienne put révéler les véritables positions allemandes et canadiennes, la bataille s’interrompit le 16 avril, l’ennemi étant maître de la plupart des points sensibles.

Sir Julian Byng assume le commandement

Les Canadiens subirent 1373 pertes au cours des combats confus à Saint-Éloi. Le commandant du Corps, le lieutenant-général E.A.H. Alderson, fut remplacé par sir Julian Byng, un général britannique expérimenté et respecté.

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