Le Canada et la Première Guerre mondiale

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Tirant plusieurs centaines de balles par minute, les mitrailleuses étaient des armes dévastatrices, particulièrement contre des troupes ennemies en terrain découvert.

Doutes initiaux

Les mitrailleuses existaient un demi-siècle avant la Première Guerre mondiale et elles étaient abondamment utilisées en 1914, mais des doutes quant à leur rôle et leur efficacité limitaient leur emploi dans la plupart des armées avant-guerre. La plupart des mitrailleuses du début de la guerre étaient lourdes et relativement immobiles, exigeant une équipe de soldats.

Une arme dominante

Au début, seuls les Allemands appréciaient la puissance des mitrailleuses utilisées pour se défendre depuis des positions préparées avec des champs de tir se chevauchant. Toutes les armées se persuaderaient bientôt de leur utilité, les mitrailleuses, peut-être plus que toute autre arme, obligeant les soldats à se retirer du champ de bataille pour gagner les tranchées, les abris et les fortifications relativement sûrs. Surmonter l’impasse créée par la domination de la puissance de feu serait le défi des armées pendant le reste de la guerre.

Mitrailleuses canadiennes

Les Canadiens se rendirent outre-mer avec seulement quatre mitrailleuses Colt dans chaque bataillon d’infanterie. La Colt était une bonne arme, mais elle avait tendance à s’enrayer après des tirs rapides. Elle fut remplacée en 1916 par la Vickers, une arme plus lourde et plus fiable. L’équivalent allemand était la MG 08 Maxim, avec un équipage de cinq soldats.

Distinction entre mitrailleuses lourdes et légères

Les mitrailleuses lourdes furent plus tard retirées des bataillons d’infanterie et regroupées dans des unités de mitrailleuses pour centraliser la puissance de feu. Elles tiraient souvent des barrages indirects contre les lignes ennemies ou des positions fixes telles que des carrefours ou des tranchées d’approvisionnement. Les unités d’infanterie reçurent un nombre croissant de mitrailleuses légères Lewis, qui pouvaient être transportées par un seul soldat et tirer un chargeur-tambour de 47 cartouches. Les munitions étaient transportées par un second membre, mais au cours d’une bataille, deux ou trois autres membres de l’équipe pouvaient veiller à ce qu’il y ait assez de munitions. La mitrailleuse Lewis augmentait considérablement la puissance de feu de l’infanterie au cours d’une attaque, laquelle pouvait encore être appuyée par le tir groupé d’armes lourdes.

Dans le Corps canadien et dans toutes les armées, on employa tout au long de la guerre des mitrailleuses plus nombreuses et meilleures, et on mit au point des techniques plus sophistiquées pour leur utilisation. La mitrailleuse demeura une arme dominante sur le champ de bataille.

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