Le Canada et la Première Guerre mondiale

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L’artillerie domina les champs de bataille de la Première Guerre mondiale et causa la majorité des pertes.

Canons

Les armées utilisèrent à la fois des canons de campagne et des canons de siège pendant la guerre. Les canons de campagne étaient de plus petit calibre, plus légers et plus faciles à transporter. Le canon type des armées britannique et canadienne était le canon de 18 livres. Il tirait des explosifs détonants et des obus à balles et, plus tard au cours de la guerre, des obus fumigènes, incendiaires et à gaz.

Munitions

L’artillerie utilisait différents obus à diverses fins. Les obus à balles étaient conçus pour exploser au-dessus des lignes ennemies, projetant des centaines de minuscules balles de métal. Cette pluie de métal, qui explosait vers l’extérieur en une sorte d’explosion de fusil de chasse, causait de terribles blessures aux soldats surpris en terrain découvert.

Les tranchées protégeaient des shrapnels (balles d’obus), mais même les tranchées étaient vulnérables aux obus explosifs qui éclataient comme de la dynamite, laissant de gros cratères dans le sol et tuant et estropiant quiconque se trouvait à proximité. La charge explosive détruisait également l’obus, créant des éclats d’obus dentelés. Les artilleurs utilisaient des obus explosifs pour faire s’effondrer les tranchées et les abris peu protégés, mais seuls les canons de siège, qui étaient plus gros, pouvaient détruire des abris ennemis plus profonds ou des défenses préparées.

Mortiers

Les mortiers étaient des armes simples mais efficaces largement utilisées dans la guerre de siège depuis plus de 400 ans. Constitués essentiellement de tubes de métal montés sur une base, les mortiers tiraient des obus en une trajectoire en arc élevé, qui plongeaient sur les lignes ou les fortifications ennemies. Les armées de la Première Guerre mondiale utilisaient de nombreux calibres et types de mortiers, des lourds mortiers de siège aux mortiers dits « d’infanterie » qui pouvaient être démontés et transportés par de petits groupes d’artilleurs.

La guerre des artilleurs

Le nombre de canons d’artillerie augmenta énormément pendant la guerre. Des canons de plus gros calibre, et qui plus est en plus grand nombre, permirent aux armées alliées de tirer un nombre presque illimité d’obus vers le milieu de la guerre.

Quand les artilleurs alliés adoptèrent des principes scientifiques tenant compte du temps et des conditions atmosphériques, ainsi que de nouvelles tactiques, ils purent davantage localiser, viser et détruire les batteries de tir allemandes. Les Allemands furent aussi confrontés à une pénurie croissante d’obus et de canons tout au long de la guerre en raison du blocus naval. En 1918, les artilleurs alliés vainquirent les canons allemands, ce qui entraîna de plus violents bombardements et des barrages roulants plus dévastateurs pour appuyer l’infanterie quand on lui ordonnait de combattre corps à corps avec l’ennemi.

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