Le Canada et la Première Guerre mondiale

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Le coquelicot rouge, une plante indigène le long de la majeure partie du front occidental de la Première Guerre mondiale, est devenu un symbole éloquent du souvenir. C’est le principal emblème de la Légion royale canadienne, qui en distribue des millions chaque année aux Canadiens, qui les portent le jour du Souvenir.

« Au champ d’honneur les coquelicots sont parsemés.. »

Le symbole familier du coquelicot doit une bonne part de sa célébrité au poète et soldat canadien John McCrae. Le poème le plus connu de McCrae, Au champ d’honneur, lui fut inspiré par les coquelicots qui poussaient le long du front occidental et auxquels il fait allusion. Le poème débute ainsi « Au champ d’honneur les coquelicots/ Sont parsemés de lot en lot/près des croix.. »

Le coquelicot rouge sang est depuis longtemps associé aux armées combattant en Europe, et ces fleurs envahissaient souvent les fosses communes laissées par les batailles. Pendant la Première Guerre mondiale, des bombardements d’artillerie intensifs bouleversèrent complètement le paysage, mêlant de la chaux aux sols crayeux. Les coquelicots s’épanouirent dans ce milieu, leur couleur flamboyant au milieu de ce terrain bombardé.

Un symbole persistant

En 1921, la Great War Veteran’s Association, le plus importants des groupes d’anciens combattants canadiens, choisit le coquelicot comme symbole du souvenir. La Légion canadienne, créée en 1925, l’adopta à son tour. Le coquelicot était porté sur le revers gauche et près du cœur pour rendre hommage au sacrifice des soldats en temps de guerre. Ils furent d’abord confectionnés par des anciens combattants handicapés. Les recettes de la vente servent, maintenant comme alors, à répondre aux besoins des anciens combattants.

Le coquelicot demeure au Canada, en Grande-Bretagne, dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis un symbole durable du souvenir de ceux qui ont servi leur pays ou qui sont morts pour lui.

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