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La guerre des Britanniques

En 1812, la Grande-Bretagne s’employait à défendre le Canada sans compromettre pour autant sa guerre contre la France de Napoléon.

Abordage et capture du vaisseau américain Chesapeake par les officiers et les membres d’équipage du navire de Sa Majesté, le Shannon, sous le commandement du capitaine Broke, juin 1813

Abordage et capture du vaisseau américain Chesapeake par les officiers et les membres d’équipage du navire de Sa Majesté, le Shannon, sous le commandement du capitaine Broke, juin 1813
Peinture de Charles Heath
Anne S. K. Brown Military Collection, Brown University Library, Providence, Rhode Island
Abordage et capture du vaisseau américain Chesapeake par les officiers et les membres d’équipage du navire de Sa Majesté, le Shannon, sous le commandement du capitaine Broke, juin 1813
Peinture de Charles Heath
Anne S. K. Brown Military Collection, Brown University Library, Providence, Rhode Island

Lorsque les Britanniques se rappellent le début du XIXe siècle, ils se souviennent des guerres napoléoniennes, pas de la guerre de 1812. Pour appuyer leur guerre contre la France, les Britanniques ont forcé des marins de bateaux américains à se joindre à la Royal Navy et ont tenté de contrôler le commerce américain avec l’Europe occupée par la France. Lorsque les États-Unis ont réagi en déclarant la guerre, la Grande-Bretagne a défendu le Canada et a imposé un blocus sur les ports américains, mais elle n’a jamais perdu de vue son but principal : vaincre Napoléon.

« Le gouvernement du Roi... [m’a], de manière non équivoque, exprimé son désir de préserver la paix avec les États-Unis afin qu’il puisse, de manière constante, poursuivre, avec toutes les forces dont il dispose au pays, les plus grands intérêts en Europe. » — George Prevost, Britannique, gouverneur général du Canada, 1812
« Pendant notre visite, le sénateur Frist eut la gentillesse de me montrer le foyer où, en 1814, les Britanniques avaient brûlé la Congress Library. Je sais qu’il est un peu tard, mais j’en suis désolé. » — Le premier ministre britannique Tony Blair, s’exprimant lors d’une session conjointe du Congrès des États-Unis, le 17 juillet 2003
« ... votre premier objectif sera de préserver Québec, et toutes l’autres considérations devront y être subordonnées. » — Robert Stewart, vicomte Castlereagh, secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, à James Craig, gouverneur général du Canada, le 1er septembre 1807