Découvrez comment une
poignée
de jeunes
volontaires canadiens ont contribué à changer le cours de la
Deuxième
guerre mondiale grâce à une nouvelle arme : le radar!
RADAR raconte l'histoire de 6000 spécialistes
en radar de l'Aviation
royale canadienne (ARC) qui ont servi en Russie, en Turquie, en Chine,
en Nouvelle-Guinée, à Guadalcanal et dans douze autres
endroits durant
la Deuxième Guerre mondiale
En 1940-1941, la période la plus sombre du conflit
mondial,
une poignée d'étudiants canadiens quittent leurs
écoles secondaires et
leurs universités pour sauver la Grande-Bretagne de l'invasion
nazie.
Ce qu'ils ont en commun : une connaissance de la radioélectricité qui
les destine à devenir les spécialistes des Alliés
dans le fonctionnement
d'une nouvelle arme secrète : le radar. Travaillant en petites
équipes
partout dans le monde, ils affrontent des tempêtes dans le golfe
du
Bengale, opèrent derrière les lignes ennemies en Birmanie,
atterrissent
en France occupée par les Nazis le jour J et évitent
d'être capturés
par les Allemands à la bataille des Ardennes.
Rattachés à la Royal Air Force d'Angleterre, ils
accomplissent leurs
missions sur terre, dans les airs et même en mer. Leur
expertise aide
les forces aériennes alliées à détruire
les bases de lancement de fusées
ennemies, à couler des navires d'approvisionnement ennemis et
à livrer
les approvisionnements et les munitions nécessaires aux forces
terrestres
pour libérer l'Europe et l'Asie du Sud-Est. Au Canada, ils font
fonctionner les systèmes d'alerte radar qui protègent les
côtes
canadiennes contre les attaques ennemies par air et par mer. Ces
systèmes sont aussi très utiles pour le contrôle des
mouvements des
navires et avions des Alliés. Dans cette importante tâche de
défense
intérieure, les spécialistes en radar sont secondés
par des femmes
membres des Forces armées canadiennes qui enregistrent et analysent
les renseignements obtenus par radar.
Le radar est un système radioélectrique qui permet de
détecter et de
suivre des objets à distance, comme des avions et des navires. Le
radar émet des ondes électromagnétiques (à
300 000 km/s) et en reçoit
avec précision l'écho, après leur réflexion
sur les objets dans la
zone d'émission. Les avions et les navires utilisent également les
impulsions électroniques du radar pour repérer les
masses continentales
afin de pouvoir naviguer dans l'obscurité ou quand des
intempéries
rendent difficile ou impossible la navigation visuelle.
Les anciens combattants spécialistes en radar de l'ARC de la
Deuxième
Guerre mondiale ont mis sur pied le projet d'histoire canadienne du radar
(Canadian Radar History Project) pour recueillir et archiver
l'information sur leurs réalisations et leurs expériences.
Cette
exposition offre un échantillon des importantes recherches
effectuées
par ces anciens combattants, aujourd'hui septuagénaires et
octogénaires,
afin de faire connaître leur histoire aux géné
rations futures.
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