La Démocratie en guerre :  
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Le sergent-major de compagnie, John Osborn, des Winnipeg Grenadiers, a été le seul à se mériter la Croix de Victoria de Hong Kong à titre posthume. Au cours de la grande dépression qui a précédé la guerre, ' il allait nettoyer des planchers afin de gagner quelques sous pour nourrir sa famille.' - AN19950061-006
Le sergent-major de compagnie, John Osborn, des Winnipeg Grenadiers, a été le seul à se mériter la Croix de Victoria de Hong Kong à titre posthume. Au cours de la grande dépression qui a précédé la guerre, " il allait nettoyer des planchers afin de gagner quelques sous pour nourrir sa famille".

Hong Kong, décembre 1941

Il semblait peu probable que la colonie britannique de Hong Kong, sur l'océan Pacifique, défendue uniquement par quatre bataillons au début de la guerre, puisse tenir face aux Japonais s'ils décidaient de lancer une attaque sérieuse. Toutefois, les chefs militaires à Londres se persuadèrent qu'il était possible d'effrayer les Japonais par une démonstration de force. Ils demandèrent alors l'aide du Canada. Le premier ministre Mackenzie King, mettant de côté son habituelle prudence, accepta. Le Royal Rifles of Canada, un bataillon bilingue de Québec, et le Winnipeg Grenadiers, qui avaient servi respectivement à Terre-Neuve et en Jamaïque, furent affectés à cette tâche par les chefs de l'armée. Aucune de ces unités n'avait reçu l'entraînement nécessaire.

Les Canadiens arrivèrent à Hong Kong le 16 novembre 1941. L'attaque japonaise fut lancée trois semaines plus tard. Même les meilleures troupes n'auraient pu arrêter celles du Japon, plus nombreuses et mieux préparées. Il ne fallut que dix jours à la 38e Division japonaise, appuyée par de l'artillerie et de l'infanterie supplémentaire, pour anéantir les défenses de la portion continentale de la colonie. Le 18 décembre, les Japonais débarquaient sur l'île même de Hong Kong. Les défenseurs résistèrent du mieux qu'ils purent en maintenant désespérément leurs positions et par des contre-attaques répétées. Le commandant canadien, le brigadier J.K. Lawson, fut tué, un pistolet dans chaque main, lorsque son quartier général fut investi le 19 décembre. Le sergent-major de compagnie John Osborn, des Grenadiers, mourut lorsqu'il se jeta sur une grenade japonaise pour sauver ses camarades. Sa bravoure fut soulignée par la Croix de Victoria.

Hong Kong capitula le jour de Noël 1941. Sur les 1 975 Canadiens l'ayant défendu, 290 furent tués et 493 blessés. Deux cent soixante autres moururent dans de terribles conditions dans des camps de prisonniers à Hong Kong et au Japon ( voir Les prisonniers canadiens des forces de l'Axe).

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