La Démocratie en guerre :  
Les journaux canadiens et la Seconde Guerre mondiale
Préambule, introduction à la Deuxième Guerre mondiale Le Canada et la guerre Opérations L'holocauste
  - L'invasion de la Pologne, 1939
  - La bataille de l'Atlantique
  - L'invasion de l'Europe occidentale, 1940
  - La bataille d'Angleterre
  - L'invasion des Balkans
  - L'offensive de bombardement
  - Les campagnes d'Afrique du Nord, 1940-1943
  - La guerre en Chine, 1937-1945
  - Hong Kong, décembre 1941
  - Dieppe, le 19 août 1942
  - La campagne des îles Aléoutiennes, 1942-1943
  - Les campagnes de Birmanie, 1941-1945
  - Les campagnes de Sicile et d'Italie, 1943-1945
  - La campagne du Nord-Ouest de l'Europe, 1944-1945
  - Le jour J et la campagne de Normandie
  - La libération des Pays-Bas, 1944-1945
 
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Surprise! Ce capitaine allemand savait que les Canadiens le pourchassaient, mais il n'était pas au courant qu'ils avaient contourné ses installations et atterri d'abord à St-Lambert Sur Dives. Les Allemands ont marché directement vers les Canadiens qui les attendaient; aucun coup de feu n'a été tiré. La photo montre l'Allemend qui se rend aux Canadiens. Photographie militaire canadienne, No 38879, CWM Reference Photo Collection
Surprise! Ce capitaine allemand savait que les Canadiens le pourchassaient, mais il n'était pas au courant qu'ils avaient contourné ses installations et atterri d'abord à St-Lambert Sur Dives. Les Allemands ont marché directement vers les Canadiens qui les attendaient; aucun coup de feu n'a été tiré. La photo montre l'Allemand qui se rend aux Canadiens.
Photographie militaire canadienne
Carte illustrant les mouvements des troupes alliées au Jour J
Carte animée illustrant les mouvements des troupes canadiennes et alliées lors du débarquement de Normandie, du 4 au 12 juin 1944
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Le jour J et la campagne de Normandie

Le 6 juin 1944, le « deuxième front » devint réalité. Des troupes anglo-américano-canadiennes débarquèrent sur les vastes plages de Normandie au nord et à l'ouest de la ville de Caen. Au cours des semaines précédentes, les forces aériennes alliées avaient attaqué le réseau de transport qui permettait la circulation des troupes et de l'équipement allemand. Originalement prévu pour la veille, le jour J fut remis au 6 juin à cause du mauvais temps dans la Manche. Le débarquement de l'infanterie sur les cinq plages normandes, deux américaines, deux britanniques et une canadienne, se fit au moyen de nouveaux types de blindés, notamment des chars flottants, et avec un solide appui naval et aérien. À la fin de la première journée, les Alliés tenaient une étroite tête de pont et avaient subi moins de pertes que prévu.

De durs combats eurent lieu par la suite. À l'ouest de Saint-Lô, les Américains enfoncèrent les lignes allemandes en août 1944. Une contre-attaque blindée ordonnée par Hitler fut repoussée grâce à aux chasseurs-bombardiers lance-roquettes britanniques Typhoon et aux chars américains. Alors que les Allemands battaient en retraite vers l'ouest, ils se retrouvèrent piégés dans la « poche de Falaise » entre les Britanniques et les Canadiens au nord, et les Américains qui attaquaient au sud. Malgré que les Canadiens furent lents à refermer la poche du côté Est, environ 50 000 soldats allemands furent tués et 200 000 faits prisonniers. L'armée allemande y perdit alors la plupart de ses blindés et de ses véhicules situés en France.

La 3e Division d'infanterie canadienne et la 2e Brigade blindée canadienne constituèrent la force d'assaut canadienne du jour J alors que le 1er Bataillon canadien de parachutistes participa à la grande force aéroportée qui protégeait les flancs de la zone du débarquement. Des destroyers, des corvettes, des dragueurs de mines, des navires et des péniches de débarquement canadiens appuyèrent les débarquements de la mer, tout comme le firent de nombreux escadrons de l'ARC du haut des airs. Les Canadiens débarquèrent sous commandement britannique. Ce n'est qu'à partir de juillet, avec l'arrivée de la 2e Division d'infanterie canadienne et de la 4e division blindée canadienne, que toutes les forces canadiennes furent regroupés sous le commandement de la Première Armée canadienne.

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