La Démocratie en guerre :  
Les journaux canadiens et la Seconde Guerre mondiale
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Le Canada et la guerre
Travailleuses produisant des amorces - AN19900075-081
Travailleuses produisant des amorces

La vie sur le front intérieur : Les femmes et la guerre sur le front intérieur

Durant la guerre, le gouvernement canadien incita activement les femmes à travailler pour l'effort de guerre pour soutenir l'industrie qui produisait toujours plus, et pour compenser l'absence des hommes enrôlés dans les forces armées.

En 1942, Ottawa inscrivit toutes les femmes nées entre 1918 et 1922 (alors âgées de 20 à 24 ans) dans le Service sélectif pour faire face à d'éventuelles pénuries de main-d'œuvre. En 1943-1944, 439 000 femmes travaillaient dans les secteurs des services de l'économie canadienne. 373 000 autres femmes occupaient des emplois dans les industries manufacturières, dont environ 261 000 directement dans les industries de fabrication de munitions. Bon nombre d'entre elles effectuaient des tâches traditionnellement réservées aux hommes. Par exemple, des femmes travaillaient dans les chantiers navals et dans les fonderies à Sudbury et constituaient 30 % de la main-d'œuvre de l'industrie aéronautique du Canada.

Elles étaient beaucoup plus nombreuses à travailler à la maison ou sur des fermes, ajoutant souvent à ces tâches un travail bénévole auprès de la Croix-Rouge ou dans des cantines militaires. Elles organisaient également des campagnes de récupération et préparaient des paquets pour les soldats outre-mer ou pour les prisonniers de guerre détenus dans les pays de l'Axe. Le ministère des Services nationaux de guerre coordonnait bon nombre de ces activités bénévoles à l'échelle nationale.

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