Le Canada & la guerre sud-africaine, 1899-1902

Insigne de chapeau canadien du temps de la guerre des Boers
Musée canadien de la guerre
1, place Vimy
Ottawa, Ontario
K1A 0M8
Tél. (819) 776-8600
Sans frais: 1-800-555-5621

Personnages

Georgina Fane Pope (1862-1938), infirmière

Guerre des Boers, Photo de Georgina Fane Pope, infirmière canadienne en Afrique du Sud, de novembre 1899 à décembre 1900 et de janvier à juin 1902. CWM AN19830041-182
Georgina Fane Pope, infirmière canadienne en Afrique du Sud, de novembre 1899 à décembre 1900 et de janvier à juin 1902.

Georgina Pope, fille de William Pope, l'un des « pères de la Confédération » est née à Charlottetown. Georgina, étant issue de milieu bourgeois, elle aurait pu sans aucun doute, contracter un mariage aisé et devenir une insulaire mondaine. Mais elle choisit d'étudier à l'école d'infirmière de «Bellevue», à New York, établissement de grand renom, aux États-Unis. Elle y reste jusqu'en octobre 1899, alors qu'elle revient au Canada cherchant à obtenir un poste d'infirmière auprès des troupes partant en Afrique du Sud.

Quatre infirmières accompagnent le premier contingent en Afrique du Sud, et quatre autres suivront avec le deuxième, toutes avec le grade de lieutenant honoraire. Au cours des premiers cinq mois de son séjour, le premier groupe d'infirmières, dirigé par Georgina Pope, assume ses fonctions dans des hôpitaux britanniques juste au nord du Cap. Puis, l'infirmière Pope et une collègue vont à Kroonstadt, au nord, où elles prennent charge d'un hôpital militaire y soignant de façon exemplaire 230 cas de fièvre entérique, malgré des pénuries de nourriture et de médicaments. En janvier 1902, Pope revient en Afrique du Sud à la tête d'un groupe de huit infirmières canadiennes dont trois en sont également à leur deuxième séjour. Elles servent dans un hôpital du Natal jusqu'à la fin de la guerre, en mai.

En 1906, l'infirmière Pope devient membre du Corps de santé de l'Armée canadienne de la Force permanente et travaille à l'hôpital de la garnison d'Halifax. Deux ans plus tard, elle atteint le grade d'infirmière-major, une première dans l'histoire du Corps de santé de l'Armée canadienne. Pope passe outre-mer en 1917, mais elle est réformée et revient au Canada à la fin de 1918.