Les peintures de la Deuxième Guerre mondiale d'Orville Fisher figurent parmi les documents les plus complets illustrant le rôle quotidien du Canada dans ce conflit. Fisher peut sans doute avant tout prétendre à la célébrité par le fait qu'il a été le seul artiste de guerre allié à débarquer en Normandie le jour J, le 6 juin 1944. Cela est d'autant plus extraordinaire si l'on songe qu'il a bien failli ne jamais se rendre outre-mer. Autres détails

Fisher a été artiste militaire avec l'Armée canadienne à partir de février 1942, et un an plus tard il est devenu artiste de guerre officiel. Il n'est retourné à la vie civile qu'en juillet 1946. En tant qu'artiste de guerre, et sans aucun doute en tant que personne, Fisher était un homme déterminé et créateur. Pour l'invasion du jour J, il s'était entouré le poignet de minuscules blocs de papier imperméables. S'étant élancé sur la plage depuis sa péniche de débarquement, Fisher a fait de rapides croquis sur le vif, à l'aide de matières parfairement sèches, de la bataille qui se déroulait autour de lui. Plus tard, l'artiste a réalisé loin du front de grandes peintures à l'aquarelle. Contrairement à la représentation du raid sur Dieppe d'août 1942 par l'artiste de guerre Charles Comfort, qui a été peinte quatre ans après l'événement dans la paix et la sécurité d'un atelier, Le jour J - l'assaut Fisher s'inspire d'une expérience réelle de l'action chargée de sang et d'agitation.

Affecté à la 3e Division d'infanterie canadienne, Fisher a débarqué sur la plage de Courseulles-sur-Mer. On peut soutenir que les 20 premières minutes du film de Stephen Spielberg Il faut sauver le soldat Ryan recréent l'expérience du jour J de l'artiste dans toute son horreur.

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Le " jour J " - Normandie - l'assaut Le " jour J " - Normandie - le Rhino Ferry
 

Le jour J - L'assaut est le type de composition où excellait Fisher. Si l'on passe en revue les centaines d'oeuvres de l'artiste dans la collection du Musée canadien de la guerre, on voit qu'il s'intéressait davantage à l'action même de la guerre qu'aux paysages dévastés qui avaient caractérisé l'art de la Première Guerre mondiale.

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