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Le musée national d'histoire militaire au Canada

Avec
  • 3 millionsd'artéfacts et de documents dans ses collections
  • 500 000visites chaque année
  • 2005année d'ouverture de l'édifice sur les plaines LeBreton
  • No 1des activités à faire à Ottawa selon TripAdvisor

Caractéristiques de l’immeuble

Renseignements éclairs (fichier PDF)

La conception écologique

Institution vouée à l’éducation, à la préservation et à la commémoration de l’histoire militaire du pays, le Musée canadien de la guerre montre, de façon concrète, qu’il se préoccupe de la préservation de l’environnement. Le thème architectural du Musée, reflété dans sa conception, est en effet la régénération :

La nature peut être ravagée par la guerre livrée par l’homme, mais elle survit inévitablement, se régénère et se renouvelle.
– Raymond Moriyama, architecte

Par l’intégration entière de ce thème à l’architecture du bâtiment et du paysage, grâce à plusieurs caractéristiques éconergétiques, à l’usage de matériaux recyclés et à un toit de verdure, le Musée, tout en reconnaissant la réalité cruelle de la guerre, désire offrir aux Canadiens et aux Canadiennes le message qu’ils hériteront un jour d’un avenir sans conflits, tout comme la nature sait se régénérer.

L’emplacement

Situé sur les plaines LeBreton, le Musée se dresse là où jadis se trouvaient des maisons, des cours de triage, des moulins, des scieries et d’autres manufactures qui furent détruits par un incendie, en 1900. Avant que la construction du Musée ne puisse commencer, un programme d’assainissement a « régénéré » le site en y retirant une grande quantité de sol contaminé. En 2003, la Commission de la capitale nationale a entamé le programme d’assainissement des plaines LeBreton, qui consistait à creuser jusqu’au sous-sol rocheux, puis à traiter les sections contaminées et en disposer. Le roc et la rocaille non contaminés furent ensuite concassés et réutilisés dans le cadre de travaux routiers et d’autres types de construction. Au printemps de l’année suivante, l’érection du Musée canadien de la guerre pouvait commencer sur le site assaini.

Des caractéristiques à haut rendement énergétique

Le choix des matériaux de construction reflète aussi la conception écologique du Musée. Ainsi, on a utilisé, dans la mesure du possible, des matériaux recyclés, dont des pièces de cuivre provenant du toit de la bibliothèque du parlement et des tapis du Musée. Le souci d’un haut rendement énergétique a constitué un autre facteur déterminant dans la sélection des matériaux de construction et des systèmes d’énergie. Le béton, reconnu pour sa grande efficacité énergétique, a été choisi comme matériau principal dans la construction du bâtiment. Grâce à sa plus grande masse physique, une structure de béton résiste mieux aux changements de température intérieure que les autres matériaux lorsque la température extérieure change, ce qui diminue la charge des systèmes mécaniques de chauffage et de refroidissement. Environ 15 % du béton est composé de cendres volantes, un sous-produit des centrales thermiques au charbon. Pour chaque tonne de cendres volantes remplacée, une tonne de dioxyde de carbone de moins pénètre l’atmosphère, réduisant ainsi les gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique.

L’installation d’un système géothermique a aussi réduit le besoin énergétique en chauffage et en climatisation, puisque ce système fonctionne en utilisant de l’eau de la rivière des Outaouais, qui coule tout près. En été, le système sert à climatiser le bâtiment en faisant circuler de l’eau dans les tuyaux de condensation des refroidisseurs pour abaisser la température du fluide frigorigène. En hiver, l’eau sert à réchauffer le glycol dans un échangeur de chaleur. Le glycol réchauffé est ensuite transféré à un récupérateur de chaleur de liquide à air afin de réchauffer l’air puisé à l’extérieur. L’eau de la rivière sert aussi à actionner la chasse d’eau des toilettes et à irriguer les jardins extérieurs, ce qui diminue la consommation d’énergie et d’eau traitée.

D’autres caractéristiques éconergétiques :

  • des détecteurs de présence dans les bureaux et les espaces du personnel administratif, et des détecteurs de lumière du jour qui réduisent l’intensité de l’éclairage dans le hall d’entrée, la grande salle des artefacts et la bibliothèque;
  • un système de commande numérique direct, qui contrôle efficacement les conditions des espaces et qui permet la planification optimale de manœuvre de l’équipement;
  • des lampes fluorescentes comme source de lumière principale dans les aires non publiques et des lampes de faible puissance aux halogénures et fluorescentes au lieu de projecteurs incandescents dans les aires d’exposition.

Toit de verdure

La caractéristique écologique la plus intéressante du Musée est fort probablement son toit de verdure. D’une superficie de 10 684 m², il s’agissait, au moment de sa construction, de l’un des plus importants du genre en Amérique du Nord. Recouvert des mêmes grandes graminées qui poussent le long de la rivière des Outaouais, le toit est en fait un écosystème autosuffisant qui exige très peu d’entretien. Les plantes aident à « nettoyer » l’air du smog et de la pollution, et le toit comprend un mélange de terre et de panneaux de rétention de 300 millimètres qui peut absorber jusqu’à 720 000 litres d’eaux de ruissellement. Ensemble, toutes ces caractéristiques fournissent aussi une isolation supplémentaire, ce qui réduit à la fois la perte d’énergie et l’effet d’îlot de chaleur urbain grâce aux plantes qui aident à rafraîchir et à nettoyer l’air au-dessus du bâtiment.

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